Pour sa nouvelle œuvre, la jeune chanteuse marocaine Kamar Mansour choisit l’intitulé «Ya L’bniya» (Oh petite fille). Ce single, qui sera de sortie le 24 janvier, a, d’après l’artiste, différentes particularités. En voici les contours.
Le morceau «Ya L’Bnyia » de Kamar Mansour, c’est comme un appel. Et elle le confirme. D’après elle, l’œuvre est « plus qu’une simple chanson, c’est un cri puissant de libération ». Ainsi elle s’exprime à propos de son tube en révélant plus de dessous.
Des paroles en amazigh aussi
En recourant au darija et l’amazigh, l’artiste veut véhiculer un message intéressant à ses yeux. «Il est temps pour la femme de rompre les chaînes de la contrainte, de briser le silence imposé et d’affirmer sa voix dans la société », précise-t-elle à propos de la portée de son œuvre. D’où cet alliage des deux langues doublé d’un choix judicieux de notes et de mots. De par cette démarche, il s’agit pour elle de dénoncer « les injustices ». Le tout en « célébrant la femme dans toute sa force, sa beauté et sa grâce ». Et ce n’est pas tout ! Ce titre, enregistré au prestigieux studio Hiba, est, d’après elle, «animé par la passion et l’authenticité». Il offre aussi un aperçu «saisissant» de son univers musical qu’elle qualifie de «riche et transcendant». Une démarche artistique qu’elle entreprend pour tisser «une symphonie émotionnelle, mêlant des accents arabesques et maghrébins pour une expérience auditive transcendante». A travers «Ya L’bniya», dont elle fait le suspense avec l’intitulé «Ja Wektek» (Il est temps pour toi), la chanteuse propose également un «manifeste musical puissant» qui, d’après elle, aborde les problèmes et les souffrances rencontrés par les femmes dans notre société.
Retour sur le parcours de l’artiste
Au-delà de ce morceau, l’artiste, née dans une famille artistique et élevée parmi cinq sœurs passionnées, a un projet musical « passionnant » pour l’année en cours. Déjà, les sœurs Mansour ont remporté le premier prix au festival Jawhara pour leur projet metal-fusion Rock & Roses. A elle seule, Kamar, qui évolue de X-Factor Arab à The Voice Arab, offre une dimension «unique» à son parcours musical. Ainsi, elle se crée une identité distinctive dans des oeuvres telles que «Holm» (Rêve) et «Zad Sqami Yechtaq» (Ma langueur s’amplifie). En tout, elle combine avec élégance différentes palettes pour offrir une « expérience fantastique, une éclipse d’émotions émouvantes».