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Dans le cadre de son nouveau cycle de webinaires «Doing Business» : L’Asmex prospecte le marché éthiopien

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Le climat actuel est propice à l’investissement, avec des efforts importants déployés par l’Éthiopie pour faciliter les procédures depuis 2018.

Exportations : Fort d’une population dépassant les 123 millions d’habitants, l’Ethiopie présente d’immenses atouts soutenus par des ressources attractives telles que le café et le cuir.

Le marché éthiopien dans le viseur des exportateurs marocains. L’Asmex prospecte, dans un webinaire inaugural de son nouveau cycle de rencontres «Doing Business», organisé en partenariat avec le cabinet Reload Consulting, les opportunités offertes par ce marché dont le potentiel est jusque-là inexploité par les investisseurs marocains. Fort d’une population dépassant les 123 millions d’habitants, l’Ethiopie présente d’immenses atouts soutenus par des ressources attractives telles que le café et le cuir. Les services dominent actuellement l’économie, représentant 43% du PIB, suivis de près par l’agriculture (34,80 %) et l’industrie (21,60%). D’autres gisements sont également à explorer, notamment en termes d’hydroélectricité, les mines, l’agriculture et le tourisme. Selon les données disponibles sur «exportpotential.intracen.org», le Maroc, principalement exportateur d’engrais vers l’Éthiopie, pourrait exploiter davantage le potentiel d’exportation de produits tels que l’hydrogénoorthophosphate de diammonium, les véhicules, les jeux de fils pour bougies d’allumage, les acides (poly-)phosphoriques, les tomates, les moules, et d’autres. «L’Éthiopie, un marché de l’Afrique de l’Est en pleine expansion, offre des opportunités multiples, mais la présence marocaine y est actuellement relativement timide», déclare Brahim Allali, Managing Partner de Reload Consulting.

Et de préciser que «le climat actuel est propice à l’investissement, avec des efforts importants déployés par l’Éthiopie pour faciliter les procédures depuis 2018. Les investisseurs peuvent aisément trouver des partenaires ou des clients grâce à des bases de données disponibles en ligne». En effet, le gouvernement éthiopien offre des incitations financières, fiscales et autres pour ceux investissant dans des secteurs clés tels que l’agriculture, l’agro-industrie, les mines, les technologies de l’information et de la communication, ainsi que le tourisme. Classée comme un pays émergent depuis environ deux décennies, l’Éthiopie a affiché la croissance économique la plus rapide du continent africain au cours de l’exercice 2020-2021, avec un taux de croissance du PIB atteignant 6,3 %. Cette croissance s’étend à divers secteurs, notamment l’agriculture, l’industrie manufacturière, l’exploitation minière et le tourisme. Toutefois, des défis subsistent, notamment l’enclavement géographique de l’Éthiopie, dépendant complètement du port de Djibouti pour le commerce maritime, un accord qui ne lui coûte pas moins d’un milliard de dollars.

Le pays a récemment conclu un accord avec le gouvernement autoproclamé, Somaliland, pour un accès privilégié au port de Berbera, en échange de sa reconnaissance officielle, mais cet accord est sujet à des contestations de la part de la Somalie. Parmi les autres défis, les investisseurs marocains doivent faire face à l’absence actuelle de ligne directe entre le Maroc et Addis-Abeba. Sachant que Ethiopian Airlines a récemment annoncé l’ouverture d’une ligne cargo vers l’aéroport de Casablanca plus tard dans l’année, bien que la date exacte reste à confirmer.

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