Mercredi 31 janvier, les éléments de la police judiciaire relevant de la Sûreté de Khouribga ont été informés que le cadavre d’une mère d’une fille se trouvait dans une chambre située à la terrasse d’une maison située au quartier du Souk Laqdim.
C’était le beau-père de la défunte qui les a alertés tout en précisant que c’est son fils qui lui a téléphoné pour lui annoncer la mauvaise nouvelle, à savoir qu’il a tué son épouse par strangulation. Aussitôt, la machine judiciaire s’est mise en branle. Les policiers se sont d’abord dépêchés sur la chambre. En y entrant, des odeurs nauséabondes ont piqué les nez des limiers qui ont découvert un cadavre dans un état de décomposition avancée. Aussitôt, les investigations ont été entamées et se sont soldées, le lendemain, jeudi 1er février, par l’arrestation du mis en cause au niveau du boulevard Mohammed VI donnant sur le quartier Al Massira.
En le conduisant au commissariat et le soumettant aux interrogatoires, il a avoué son crime tout en précisant qu’il l’avait commis, la nuit du vendredi au samedi, 26 au 27 janvier. Le mis en cause a affirmé qu’ils se soûlaient, lui et son épouse, devant les regards de leur petite fille avant qu’un malentendu n’éclate entre les deux, suivi d’un échange d’insultes puis d’une bagarre. Hors de lui, l’époux se jette sur le cou de son épouse et l’étrangle. Il ne la relâche qu’une fois qu’elle rend l’âme. Après quoi, il prend sa fille dans ses bras et quitte la scène du crime.