L’artiste-peintre marocain Mounir Dehane vient de dédier une belle œuvre à la lecture.
Il en fait l’annonce à ALM tout en révélant des contours. «Tsundoku (syndrome de la pile à lire)», détaille-t-il en révélant les mesures de « 107 sur 85 cm». Outre cette toile, l’artiste a d’autres meublées de formes humaines mêlées aux couleurs. Pour lui, ces formes, qui sont tantôt des silhouettes, tantôt une tête, sont destinées à «présenter le corps humain qui est le centre de tous les gestes, les émotions et les sensations…». Quant aux couleurs, claires et foncées à la fois dans ses toiles, elles y créent un contraste qu’il justifie par «un côté technique».
Comme il l’explicite, cet alliage se veut également de «dévoiler nos deux faces, joie et tristesse, les hauts et les bas de nos vies, ce que nous désirons être et ce que les autres attendent de nous ! Nos certitudes et nos dilemmes…». S’agissant du choix de la technique mixte sur toile dans l’ensemble de ses œuvres, il a plusieurs raisons.
Dans ce sens il adopte cette technique mixte, comme il faut de tout pour faire un monde, pour exprimer sa «liberté», ne pas être enfermé ou gouverné par une telle ou telle technique, se révolter des fois. «Touché par les situations que nous vivons certes!», s’exprime-t-il. Aussi, le moment de création est toujours surprenant pour lui. Les oeuvres de Mounir Dehane illustrent les couvertures de livres sur propositions de quelques amis écrivains à l’artiste-peintre.