Culture

Dans son œuvre: «Les ballots» Soufiane Marsni raconte tout danger guettant les pêcheurs

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Le nouveau roman «Les ballots» de l’auteur marocain Soufiane Marsni, publié chez les éditions Marsam, relate un parcours hors pair des pêcheurs. En voici les contours après lecture de ce récit plein d’épatement.

Dans l’intrigue, cette oeuvre met en jeu des marins qui, en pleine vie tranquille malgré la pauvreté, font face à des dangers inattendus. Y sont notamment confrontés deux chalutiers, Krimou et Réda, également protagonistes principaux aux côtés d’autres. Des risques qui sont, au-delà de ceux liés à la mer, susceptibles de laisser croire que tout pêcheur est menacé. A cet égard, le romancier se veut assez explicite.

«Symboliser un changement»
«La mer est pleine de mystères. Outre les dangers auxquels sont exposés les pêcheurs tous les jours, la mer leur réserve bien des surprises. Le promeneur matinal risque de tomber sur quelques objets intrigants, parfois c’est un ballot bourré de drogue qui atterrit sur le rivage après avoir été ballotté par les vagues», détaille M. Marsni. Dans son roman, la découverte des ballots «symbolise le changement que pourrait subir la vie d’un homme, à la suite d’un incident fortuit». Et ce n’est pas tout! «En outre, j’ai toujours été sensible à la vie précaire et périlleuse des pêcheurs, à leur courage aussi malgré les dangers qui les guettent», s’exprime-t-il à propos de la portée de son œuvre. Dans les faits, cette publication, dont cette découverte de ballots pleins de drogue est un fil conducteur, met également en jeu une histoire d’amour entre Krimou et Lamiae qui finit par se lier à Redouane, le vrai trafiquant de drogue qui échappe à la peine que le personnage Réda encaisse. Cependant, l’écrivain leur réserve tout un autre sort.

De la destinée des personnages
«Imaginez la vie d’un homme dépossédé de tout, qui vit dans le dénuement le plus total, qui perd sa bien-aimée et qui se trouve, tout à coup, au cœur d’une enquête par la faute de son ami qui s’était laissé séduire par une fortune illicite ! Mais, il n’est pas le seul à subir la colère du ciel dans ce village où personne n’est à l’abri du danger ; même ceux qui n’ont rien à voir avec cette affaire n’ont pas été épargnés. Lamia qui était convoitée par un homme fortuné, n’avait pas pu échapper au mauvais sort qui avait frappé Krimou, puisqu’elle devait se séparer de l’homme qu’elle aimait», décortique l’auteur.

Mieux encore, il révèle une interprétation de la fin de son écrit. «Sans avoir songé préalablement à un dénouement joyeux, le roman se termine sur une note positive où l’amour l’emporte sur la haine. Je pense qu’après avoir dressé un tableau noir, mes personnages comme mes lecteurs ont droit à une note d’espoir», dévoile M. Marsni. Le tout en se montrant plein de suspense. «La main qui commence à écrire ne s’arrête jamais», confie-t-il en allusion à ses projets.
Outre «Les ballots», il a publié, après deux recueils de nouvelles, son premier roman «La grande famine» chez les mêmes éditions marocaines. Il y raconte des faits remontant aux années 40 demeurés fort méconnus par des générations bien qu’elles aient marqué l’histoire du Maroc à l’époque.

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