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Un soutien nippon de 9 MDH pour la recherche sismique

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Le Centre national pour la recherche scientifique et technique est désormais partenaire de l’Unesco pour renforcer la résilience du Maroc face aux séismes.

L’Unesco soutient le Royaume du Maroc dans le renforcement de ses outils d’alerte et de résilience aux séismes à travers le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation et le Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST). Cette alliance s’est concrétisée le premier mars par un projet visant à renforcer la résilience du Royaume face aux séismes.
La cérémonie de lancement du projet, qui s’est tenue au siège du CNRST, a été inaugurée par Pr. Abdellatif Miraoui, ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation du Maroc, Kuramitsu Hideaki, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au Royaume du Maroc, Eric Falt, directeur et représentant du Bureau de l’Unesco pour le Maghreb, et Pr. Jamila El Alami, directrice du Centre national pour la recherche scientifique et technique. Ce projet de coopération, financé par le Japon à hauteur de 900.000 USD, devra répondre aux contraintes et limites constatées lors du séisme majeur qui a frappé la région d’Al Haouz le 8 septembre 2023. Cette catastrophe naturelle induit en effet à pousser davantage les études sur l’activité sismique dans la région. Protéger les populations dans les situations d’urgence étant l’enjeu ultime. En partenariat avec le CNRST et l’Institut national de géophysique (ING), l’émanation des Nations Unies effectuera dans ce cadre des actions d’évaluation des risques sismiques. L’objectif étant de renforcer les capacités locales et sensibiliser les populations aux risques des séismes et au comportement adéquat à adopter. Concrètement, le projet vise à renforcer davantage les réseaux de surveillance sismique et des capacités des intervenants dans ce domaine. L’organisation gouvernementale s’engage aussi à évaluer les capacités des institutions, parties prenantes et partenaires. Le partenariat porte sur l’organisation des ateliers de formation au Maroc et au Japon. Evaluer les systèmes d’alerte précoce et identifier les besoins pour l’extension géographique et les lacunes opérationnelles et techniques représentent un autre axe non des moindres dans le cadre de cette coopération internationale. A travers cette démarche, le Maroc signe son engagement à se préparer pour une question aussi cruciale que les déplacements des plaques tectoniques qui auront coûté la vie à plusieurs citoyens sans compter les dégâts matériels engendrés. La prise de conscience est réelle. L’enveloppe budgétaire pour avancer dans les recherches l’est aussi.

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