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Un jeune père tue sa femme et se suicide à Azilal

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Un simple malentendu peut-il pousser une épouse, mère de deux enfants, à demander le divorce ? Et une demande de divorce peut-elle justifier de tuer son épouse et se suicider devant les regards de leurs deux enfants ? Ou le mobile de ce drame est-il plus grave ? Des questions qui restent sans réponse dans cette affaire qui a défrayé la chronique dans la ville d’Azilal.

Personne à Tanant, préfecture d’Azilal, n’imaginait qu’une telle tragédie se produirait un jour dans leur paisible petit village. En effet, la nouvelle est tombée comme un couperet. Un père de famille, âgé de trente-huit ans, a mis fin à la vie de son épouse, dimanche 3 mars, en fin d’après-midi, avant de se donner la mort. A l’origine de ce double drame, une relation conjugale ponctuée de malentendus et de disputes, et ce même après la venue au monde de deux garçons, l’un âgé de trois ans et l’autre de deux mois. Les choses se sont envenimées au point que l’épouse a demandé le divorce. Mais l’époux a quasiment rejeté l’idée de la répudiation. Et comme pour apaiser les tensions, il l’a sollicitée de passer en compagnie des enfants, le dimanche matin, la journée à la forêt Boutafoukt proche du village Foum Jemaâ qui se situe dans le Haut Atlas, à 130 km au nord-est de Marrakech. Il voulait, semble-t-il, profiter de l’occasion pour convaincre sa femme de renoncer à l’idée de divorce et essayer de résoudre leurs problèmes calmement et raisonnablement tout en tentant d’élever et éduquer ensemble leurs deux enfants. Effectivement, vers 15 h, ils ont pris la route. Deux heures plus tard, le mari téléphone au Cheikh de la région de Tanant pour lui annoncer la terrible nouvelle. Sur un ton sec, il l’informe qu’il a tué son épouse et qu’il va mettre fin à ses jours. Avant de raccrocher, il précise à l’agent d’autorité qu’il abandonnera ses deux enfants juste à côté de l’arbre où il va accrocher la corde. Le Cheikh s’empresse d’alerter les gendarmes d’Oued Âbid et d’Azilal. Ils ne peuvent faire que le triste constat : les deux enfants se tiennent juste à côté des cadavres de leurs mère et père, l’un égorgé et gisant dans une mare de sang et l’autre pendu. Les circonstances de ce double drame prouvent que le mari a agi avec préméditation. Avant de prendre le chemin menant à la forêt, il s’est muni d’un couteau et d’une corde, par lesquels il a commis le meurtre et le suicide.
Les deux cadavres ont été évacués vers la morgue alors que les deux pauvres enfants ont été confiés à leur oncle maternel.

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