Gérald Lhachémi, qui encourait jusqu’à 2 ans d’emprisonnement, devra effectuer 210 heures de travaux d’intérêt général et indemniser la Société protectrice des animaux (SPA) de Bordeaux à hauteur de 1.500 euros.
La SPA avait dû euthanasier une quarantaine de chiens qui avaient été en contact avec l’animal contaminé.
Les autres parties civiles, plusieurs propriétaires de chiens euthanasiés, des éleveurs touchés par des mesures de quarantaine et les fédérations de chasse de la région, ont été déclarées irrecevables.
Après la mort du chiot, le 22 août 2004, les autorités avaient déclenché une alerte sanitaire européenne, des arrêtés avaient été pris pour limiter la circulation des chiens et chats, perturbant l’ouverture de la chasse et le commerce des animaux.
Les mesures prises avaient été levées en mars 2005, aucun nouveau cas de rage n’ayant été détecté.