L’enveloppe financière du programme est en cours d’approbation avec les départements concernés. Elle sera mobilisée dans le cadre des partenariats internationaux et de la contribution des partenaires concernés dans les secteurs public et privé.
Leila Benali le confirme. Un projet de programme de prévention et de lutte contre la pollution industrielle pour la période 2024-2035 est en cours d’élaboration. Le coût global de sa mise en œuvre s’élève à 19 milliards de dirhams. Répondant à deux questions orales à la Chambre des conseillers sur la gestion des déchets dans les grandes villes, la ministre de la transition énergétique et du développement durable a souligné que l’enveloppe financière du programme est en cours d’approbation avec les départements concernés. Elle sera mobilisée dans le cadre des partenariats internationaux et de la contribution des partenaires concernés dans les secteurs public et privé. La ministre a affirmé que son département œuvre à renforcer tous les mécanismes de réduction de l’impact des déchets industriels et à promouvoir le développement industriel propre. Citons dans ce sens la signature d’une convention pour la réalisation de projets de collecte, de traitement et de la valorisation des déchets du secteur oléicole pour un coût de 185 millions de dirhams, avec une contribution du département du développement durable à hauteur de 60 millions de dirhams. La finalité étant de trouver des solutions durables au problème des margines engendrées par l’extraction de l’huile d’olive. S’exprimant autour des dispositifs financiers destinés à la dépollution industrielle, la ministre a indiqué que son département a contribué au financement de 125 projets de lutte contre la pollution industrielle liquide, gazeuse et solide dans les différentes régions du Royaume. L’enveloppe mobilisée dans ce sens s’élève à environ 1 milliard de dirhams dont près de 338 millions de dirhams sous forme de don. Le département de la transition énergétique et du développement durable a par ailleurs accompagné les entreprises industrielles en leur apportant un soutien financier à travers le Fonds de dépollution industrielle (Fodep) et le Mécanisme volontaire de Dépollution Industrielle (MVDIH) pour les rejets liquides. Se référant à Mme Benali, ces deux fonds ont été mis en place avec des partenariats internationaux pour encourager la mise à niveau environnementale des entreprises, à travers des dons allant jusqu’à 40 % du coût total comme contribution au financement des équipements de traitement ou de réduction des déchets liquides, solides ou gazeux. Sur le plan juridique et préventif, la ministre a fait référence à une série de lois visant à protéger et à valoriser les ressources naturelles face aux diverses formes de pollution, notamment la loi-cadre 99.12, formant Charte nationale pour l’environnement et le développement durable, qui oblige les entreprises publiques et privées à adopter des méthodes d’approvisionnement, de fonctionnement et de production qui répondent aux exigences du développement durable, ainsi qu’à la réalisation d’un audit environnemental pour vérifier l’impact de leurs activités sur l’environnement.














