Les premiers résultats des examens du baccalauréat dévoilés par le ministère de l’éducation nationale font état d’un taux de réussite, au titre de la première session du moins, nettement plus élevé que celui de l’année dernière : 67% contre 59%. Un indicateur qui vient clôturer une année 2024 qui, paradoxalement, aura été particulièrement compliquée et surtout fortement perturbée pour les lycéens, leurs familles mais aussi pour le corps enseignant.
Les retards au niveau des processus d’apprentissage ont pu visiblement être rattrapés et ce grâce à un effort collectif de toutes et de tous. C’est la preuve que la mobilisation générale et constructive produit des résultats positifs. Dans le cas d’espèce, il s’agissait d’une situation d’urgence à laquelle il fallait apporter des réponses immédiates avec, en plus, des échéances fatidiques à très court terme, à savoir des examens de fin d’année.
A fortiori, un tel niveau de mobilisation collective et l’implication de tous sont la seule voie possible pour réussir le challenge à moyen et long termes qu’est la réforme en profondeur du système éducatif national. Un détail, même infime, mais qui peut être l’indice d’un début de transformation : pour la première fois depuis des années, le phénomène de la fraude n’a pas défrayé la chronique comme dans le passé, ce qui peut vouloir dire qu’il est en régression. Paradoxalement, cette année particulière de 2024 aura peut-être été l’année du déclic tant attendu.