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Le Système des Nations Unies au Maroc dresse un bilan positif

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En 2023, le Système des Nations Unies pour le Développement (SNUD) a renforcé son soutien au Maroc dans divers secteurs critiques. Son dernier rapport fait un bilan positif et dévoile les avancées réalisées dans plusieurs secteurs. Ce document fait également état des points d’amélioration à entreprendre.

Emploi et inclusion économique, promotion des droits de femmes, développement durable et réponses aux crises, gouvernance et protection sociale, éducation et jeunesse… Autant d’aspects qui ont été mis en exergue par le dernier rapport des Nations Unies au Maroc. «2023 est la première année de mise en œuvre du Cadre de coopération 2023-2027 pour le développement durable. Il s’agit d’un moment clé, celui du démarrage de l’appui du Système des Nations Unies pour le Développement (SNUD) aux réformes et priorités de développement du Maroc», affirme Nathalie Fustier, coordinatrice résidente des Nations Unies au Maroc, dans ce document qui se penche sur les réalisations, défis et leçons apprises au cours de cette première année. Selon ce rapport, «l’année 2023 a été marquée par des progrès significatifs dans plusieurs domaines stratégiques, mais a également souligné la nécessité d’une action soutenue face aux défis persistants et aux crises.
Le SNUD se positionne comme un partenaire clé pour le Maroc, en appuyant des initiatives stratégiques et en favorisant l’échange de bonnes pratiques pour une réalisation efficace des Objectifs de développement durable». Pour l’axe relatif à la transformation économique inclusive et durable, le SNUD explique avoir initié une série d’actions pour catalyser le développement industriel, accroître l’efficience énergétique et encourager l’innovation environnementale. «Ces démarches soutiennent la transition vers une économie verte et soulignent l’engagement envers les progrès socio-économiques du Royaume. Plusieurs programmes ont été lancés pour améliorer l’intégration et l’employabilité des populations vulnérables, notamment les réfugié.e.s, les migrant.e.s, ainsi que les femmes. Par ailleurs, le SNUD a appuyé la mise en œuvre de stratégies pour dynamiser les PME et les coopératives, notamment celles dirigées par des femmes». Et de poursuivre : «Ces initiatives visent à promouvoir l’entrepreneuriat féminin tout en soutenant la transition vers une économie plus verte et numérique. Le SNUD a apporté un appui technique à la démarche prospective des besoins en compétences en appuyant l’élaboration des stratégies de compétences au niveau des secteurs retenus en concertation avec les parties prenantes.
Enfin, un effort significatif a été consacré à la préservation de la biodiversité maritime et forestière, influençant positivement la gestion durable des ressources naturelles.
Ces initiatives comprennent un large éventail d’actions, allant de la formation au financement et marquant un pas en avant dans la conservation environnementale et le développement durable au Maroc». En matière de capital humain, ce rapport relève que dans le domaine de la santé, le SNUD a mis l’accent sur le renforcement des capacités, avec plus de 1.400 professionnels de santé formés dans diverses spécialités. «Ces efforts ont été complétés par un appui à la gouvernance et au développement des politiques de santé, notamment à travers l’élaboration de plans stratégiques contre le VIH et les maladies non transmissibles. Des actions concrètes ont aussi visé l’amélioration de l’accès aux services de santé incluant la santé reproductive et l’intensification de la lutte contre les maladies, tout en renforçant la préparation aux urgences de santé publique», rapporte la même source.
Concernant l’inclusion et la protection sociale, le même document souligne qu’à travers différentes initiatives, le SNUD a affirmé son engagement à soutenir le Maroc dans ses efforts de réformes sociales et d’accroître l’efficacité de la protection et de l’inclusion sociales, marquant ainsi une étape significative vers l’atteinte des Objectifs de développement durable et l’amélioration des conditions de vie des citoyens marocains. «Pour réaliser les ambitions de la réforme de la protection sociale, le SNUD a apporté son expertise et son assistance technique au ministère de l’économie et des finances (MEF), contribuant à l’évaluation de la mise en œuvre et à la pérennité financière de divers projets sociaux. Un projet phare a été celui de la généralisation des allocations familiales à près de 7 millions d’enfants via le Programme d’aide sociale directe (PASD), ciblant environ 60% des foyers hors du système contributif de sécurité sociale», relève la même source. Et de poursuivre : «Simultanément, une attention spécifique a été accordée à l’enrichissement de la qualité des services de santé, y compris la lutte contre le VIH, s’inscrivant dans l’objectif d’une couverture sanitaire universelle. Le SNUD a également appuyé le renforcement des capacités à l’échelle nationale, en impliquant une variété d’acteurs clés tels que le MEF, le ministère de la santé et de la protection sociale, le Conseil économique, social et environnemental et la CNSS.
Une attention particulière a été portée aux démarches multisectorielles et la gouvernance, soutenant l’élargissement de la protection sociale aux travailleurs informels et facilitant l’intégration des migrant.e.s dans le système de protection sociale». S’agissant de la gouvernance, de la résilience et du développement local, ledit rapport évoque par exemple l’autonomisation des femmes et la lutte contre la violence. «L’appui a été dirigé vers le renforcement des capacités institutionnelles et de la coordination intersectorielle pour la prise en charge des survivantes de violence, en alignement avec la loi nationale et les protocoles internationaux.
Des actions de sensibilisation ont touché plus de 20.000 personnes dans des zones marginalisées, et une conférence nationale sur l’économie des soins a contribué au développement de politiques publiques favorisant la participation économique des femmes». Un autre exemple cité est celui de la promotion de la langue amazighe. A cet égard, la même source indique que «le SNUD a appuyé l’intégration de la langue amazighe dans l’administration publique au niveau central. Plus de 500 agents d’accueil et d’orientation ont été formés dans des administrations prioritaires telles que la santé, la justice, et la culture, ainsi que dans des établissements publics clés comme l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), garantissant ainsi que l’identité culturelle amazighe soit respectée et promue dans les services publics».

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