Editorial

Filières archaïques

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En l’espace d’une année, les universités publiques marocaines ont doublé le nombre de filières proposées aux étudiants. Elles dépassent aujourd’hui le millier de filières. L’évolution et l’enrichissement de l’offre de formation proposée par les universités reflètent la rapidité à laquelle évoluent les besoins du marché de l’emploi et des recruteurs. La bataille de l’emploi que le gouvernement a enclenchée passera bien entendu par la dynamique économique et de l’investissement. Mais elle nécessitera d’abord et avant tout que les compétences et profils recherchés par les employeurs soient disponibles en volume et en qualité. Le secteur de l’enseignement supérieur est un maillon indispensable dans la bataille de l’emploi. Les universités étatiques ont une mission de service public et doivent proposer le plus large éventail possible de filières de sorte à permettre à tout jeune marocain d’y trouver ce qu’il cherche en termes d’apprentissage. Mais le modèle économique de l’université publique suppose aussi qu’elle soit efficace et profitable en termes de «produit» final au regard des budgets que l’État y injecte. Par conséquent, et en même temps qu’elles enrichissent leur catalogue de formation avec les nouvelles filières de l’avenir, les universités publiques doivent pouvoir se délester de certaines filières qui sont obsolètes, voire archaïques, et ne font, in fine, que contribuer à l’aggravation du chômage des diplômés d’année en année.

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