Pour une activité plus innovante et accessible : Le secteur des assurances au Maroc en pleine mue technologique

La transformation digitale du secteur joue un rôle crucial, non seulement pour améliorer les services offerts aux clients, mais aussi pour renforcer les mécanismes de sécurité et de contrôle.

Transformation numérique :En s’inspirant des meilleures pratiques observées dans d’autres pays, y compris sur le continent africain, le secteur de l’assurance au Maroc se positionne à l’avant-garde de l’innovation dans le secteur financier.

Le secteur de l’assurance marocain se réinvente dans un contexte marqué par une accélération de la transformation numérique et la montée en puissance de l’intelligence artificielle. La finalité étant de maintenir la position du secteur comme acteur clé de la modernisation économique et sociale du Royaume. Une ambition portée par l’ensemble de l’écosystème assuranciel à sa tête la Fédération marocaine de l’assurance (FMA) qui se montre déterminée pour impulser une dynamique d’innovation au service des assurés, tout en renforçant la solidité et la confiance dans un marché en pleine mutation.

Cet engagement a été réexprimé dans le neuvième numéro du Courrier de l’assurance élaboré par la FMA. «La transformation digitale du secteur joue un rôle crucial, non seulement pour améliorer les services offerts aux clients, mais aussi pour renforcer les mécanismes de sécurité et de contrôle », relève-t-on de la publication de la FMA. Et de préciser : «En investissant dans des solutions technologiques innovantes, les compagnies d’assurances peuvent à la fois améliorer de manière significative l’expérience client et accroître l’efficacité de leurs processus opérationnels». Pour la FMA, cette transformation en cours est porteuse d’opportunités significatives, invitant à repenser les pratiques, à innover et à collaborer étroitement pour construire un avenir où l’assurance sera plus accessible, plus efficace et davantage en adéquation avec les besoins réels des populations quel que soit leur statut social. Dans cette perspective, la FMA reste pleinement engagée dans ces projets structurants qui façonnent l’assurance de demain au profit de ses membres en leur permettant de mutualiser les sujets d’intérêt commun.

Pour illustrer cette dynamique, la Fédération a passé en revue les principaux chantiers menés à l’instar de la dématérialisation de l’attestation d’assurance automobile initiée en concertation avec l’ACAPS et les entreprises d’assurances. « Ce projet vise à abandonner l’attestation d’assurance physique au profit d’un format numérique tout en répondant aux contraintes réglementaires et celles des agents de contrôle sur la voie publique », peut-on lire du Courrier de l’assurance. Et de poursuivre : « Cette évolution technologique permettra non seulement aux entreprises d’assurance d’être plus agiles au bénéfice de leur clientèle, mais aussi de faciliter le contrôle de la présomption d’assurance par les autorités compétentes ». La digitalisation des paiements des primes d’assurance automobile via des solutions monétiques avancées figure également parmi les priorités du secteur.

Ce projet qui est à un stade avancé de réalisation, simplifiera et fluidifiera le processus de règlement pour les assurés. « En proposant une pluralité de canaux de paiement sécurisés, qu’ils soient physiques ou numériques, l’approche multicanale adoptée permettra d’offrir un parcours client optimisé, modulable et en phase avec les meilleurs standards de la monétique. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large visant à renforcer l’inclusion financière et l’accessibilité aux services d’assurance », explique la FMA dans ce sens. Il est à souligner que cette dynamique de modernisation s’accompagne de défis majeurs, notamment la lutte contre la fraude en assurance automobile, un phénomène complexe et préjudiciable qui menace l’intégrité du système assurantiel. Pour faire face à ces pratiques frauduleuses, des cellules spécialisées dans l’analyse des données et la détection des fraudes ont été mises en place dont certaines sont basées sur l’IA et le machine learning.