Les bonnes performances que le Maroc a commencé à réaliser ces dernières années en matière d’industrie et d’export sont le résultat d’un long processus qui a pris naissance au tout début des années 2000 et qui s’est bonifié, enrichi et régénéré en permanence et qui continue encore de s’améliorer en fonction des évolutions et des tendances.
Et c’est précisément le travail d’anticipation initié il y a presque 20 ans, à un moment où le Maroc n’apparaissait pas du tout sur les écrans radars des grands opérateurs dans des secteurs comme l’automobile, l’aéronautique, l’outsourcing et autres, qui a permis aujourd’hui au Maroc de se positionner de manière durable comme étant une plateforme industrielle de premier rang au niveau régional, continental et mondial.
Or depuis une dizaine d’années, l’économie mondiale a commencé à afficher les signes annonciateurs de profondes mutations. La digitalisation, la dématérialisation, le numérique et, plus récemment, l’intelligence artificielle sont désormais des tendances lourdes qui vont façonner les industries et les services du futur.
Et comme il l’avait déjà fait il y a 20 ans, le Maroc devra dès à présent se préparer avec une nouvelle génération d’infrastructures adaptées à des investissements dans les secteurs du futur, capables d’abriter des usines de plus en plus intelligentes et des Datacenters, des centres de recherche et développement. Et surtout aussi avec les compétences du futur…