Prestigieux événement de la lutte dans ses trois composantes, à savoir la lutte gréco-romaine, la lutte libre et la lutte féminine, la Coupe du Trône édition 2002-2003 s’est clôturée en apothéose pour le club du WAC. En effet, au terme des 157 combats disputés le long du week-end dernier, au Complexe Mohammed V à Casablanca, les Wydadis ont remporté haut la main l’illustre trophée. Le WAC s’est imposé dans les trois styles avec un total de 182 points et a, de facto, gravi la plus haute marche du podium. En fin de parcours, les lutteurs du RAJA talonneront ceux du WAC et occuperont la seconde place, en totalisant 148 points, un écart pour le moins considérable. La troisième place finit entre les mains d’une autre association casablancaise, le club AMJAD Sidi Othmane, qui réalisa un cumul de 96 points. La RSK (81 points) et l’USM (80 points) ont respectivement occupé la quatrième et cinquième place. À noter que l’USM aurait pu faire mieux, s’il n’accusait pas un défaut d’entraîneur, mobilisé dans les opérations de colonies de vacances. La participation de l’USM a également été amputée d’un élément de taille, confronté à un problème de transport et arrivé en retard à la compétition. On notera aussi l’absence de la championne du Maroc et d’Afrique qui a dû faire défection pour se consacrer à ses études. En détail, les vainqueurs de cette édition ont totalisé 63 points en lutte gréco-romaine, devançant le Raja qui n’a glané que 57 points, tandis que le club Bushido s’est accaparé 37 points. En lutte libre, les lutteurs du WAC démontreront leur suprématie en s’imposant largement avec 60 points, devant la RSK avec 45 points, puis par le Raja Sidi Aissa (Beni Mellal) avec 44 points. Chez la gent féminine, les Wydadies occuperont également la première loge en totalisant 59 points, suivies par les filles du RAJA, puis les deux clubs Taraji Aïn Chock et Amjad Sidi Othmane, ex-aequo avec 36 points. L’édition 2002-2003 a connu une participation relativement massive par rapport aux éditions précédentes. Au total, 104 lutteurs, dont 24 filles, issus de 9 clubs différents, ont répondu présent à l’appel et ont pris part à cette Coupe prestigieuse, arbitrée par l’international Noureddine Mouchfaâ. Par ailleurs, la compétition a été caractérisée, dans l’ensemble, par un bon niveau technique. Les joueurs internationaux, à l’image des Bouâzaoui, Boukchouch ou Kandafil, avaient brillé par leur talent, sous le regard approbateur du coach national, le Bulgare Panev Todorov. Cette édition a cependant enregistré beaucoup de contusions, blessures et luxations, à divers niveaux du corps (doigt, coude…), suite à quoi le staff médical a eu du pain sur la planche, sans pour autant se laisser déborder. Il est aussi à signaler que l’organisation était excellente, grâce à la mobilisation du Comité provisoire, qui a oeuvré d’arrache-pied pour le bon déroulement de cette édition hautement combative.