Éditorial: La caravane passe…

Garder le cap et rester mobilisés. Ce sont aujourd’hui les mots d’ordre que semblent à juste titre s’être donnés les composantes du RNI comme en atteste le contenu des débats du dernier Conseil national.

Garder le cap, d’abord, parce que les chiffres mi-parcours du mandat indiquent que le mouvement va dans la bonne direction, n’en déplaise à certains. Ensuite, il faut chercher à tout prix à garder ce cap parce que justement certains manœuvrent publiquement et en mode souterrain soit pour détourner l’attention des avancées réalisées et des vrais enjeux, soit aussi pour cacher ou faire oublier leurs indigences et erreurs à la pelle qui ne cessent de remonter à la surface.

Au passage, ils pensent pouvoir ainsi créer et diffuser une ambiance défaitiste et de frustration générale. Et au lieu du débat d’idées et d’arguments, les armes préférées, parce que les plus faciles, de ces adeptes de la politique politicienne ne sont autres que la stigmatisation des personnes et la réduction des grandes questions importantes à des querelles aux relents populistes et clivants.

C’est un jeu dans lequel excellent les spécialistes des grands rassemblements électoraux et des spectacles de joutes verbales sans plus. Les actions concrètes, elles, nécessitent plus que les paroles et les slogans mais des actes et du travail au quotidien, le vrai, sur le terrain et au plus près du bien commun et de la réalité des citoyens, des ménages, des entreprises, des collectivités… Et pour cela, seule une mobilisation continue et sans cesse renouvelée permet de maintenir le rythme.