Il frappe au moment où l’on s’y attend le moins et vise des cibles parfois inattendues. C’est le mode opératoire connu du terrorisme pour semer la peur et l’insécurité en frappant de manière imprévisible et choquante. Tout le défi pour les pays et surtout pour les services de sécurité est d’anticiper et prévoir l’imprévisible. Ce qui suppose le maintien en permanence d’un niveau élevé de vigilance. Et c’est ce qui rend possibles des opérations comme celle, spectaculaire, exécutée aux premières heures de ce dimanche 26 janvier non loin de Casablanca (lire l’article en page 3). Le coup de filet de Had Soualem a permis de découvrir que les individus interpellés étaient aux dernières étapes de finalisation de leurs actes criminels qui ciblaient plusieurs endroits. La médiatisation de telles opérations n’est pas seulement de nature à mettre en avant le travail colossal qu’accomplissent discrètement mais quotidiennement tous les services en charge de protéger la sécurité des Marocains. Bien plus que ça, communiquer à large échelle sur ces coups de filet est le meilleur moyen de maintenir les Marocains éveillés et vigilants en leur allumant constamment les clignotants qui indiquent que ces individus sont parmi nous en immersion totale et peuvent passer à l’acte à tout moment. Au-delà des moyens de renseignement déployés par les services, la vigilance qui permet de détecter les signaux de radicalisation incombe à toutes les composantes de la société…