Culture

Il s’agit d’un recueil de textes en langue arabe / «LiQaa» : Un ouvrage collectif dédié à feu Abdelkader Retnani

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La Maison d’édition La Croisée des Chemins annonce la publication de «LiQaa» ou (La rencontre». Un ouvrage collectif édité en langue arabe, coordonné par Fadma Ait Mous, Leila Bouasria et Hassan Habibi. Il est consacré à l’éditeur feu Abdelkader Retnani.

Un nouvel ouvrage collectif voit le jour. Publié par la Maison d’édition La Croisée des Chemins, il s’intitule «LiQaa» (La rencontre). C’est un recueil de textes, en langue arabe, conçu sous la coordination de Leila Bouasria, Hassan Habibi et Fadma Ait Mous. «LiQaa est un hommage à l’éditeur et fondateur de La Croisée des Chemins, feu Abdelkader Retnani. Il faut dire que les textes recueillis dans le cadre de cet ouvrage racontent le moment de la rencontre avec l’autre. «Dans le cadre de nos interactions quotidiennes, nous croisons des personnes, nous en perdons de vue d’autres que le destin remet ou pas sur notre chemin. Ces rencontres ne sont jamais fortuites et décrivent les myriades d’émotions qui nous saisissent au prisme de ce contact avec l’altérité. À travers ce moment de rencontre défini poétiquement par les auteurs et les autrices se construisent et se renouvellent les rapports humains et se déploient également avec force les dynamiques de genre», indiquent les auteurs de cet ouvrage.

La majorité de ces textes, notent-ils, relate la rencontre amoureuse qui, en elle-même, s’avère être une situation d’espace et de temporalité, à travers laquelle s’expriment nos engagements, ou plutôt ce que nous considérons comme tels, bien qu’inconsciemment. «Cette rencontre symbolise le lien entre le passé et le présent et renvoie à un instant où s’expriment des attentes accumulées à travers les années d’absence. Ces années sont traversées par des changements qui nous transforment et altèrent nos perceptions», exprime-t-on. Ils relèvent en effet que ces histoires mettent en évidence la puissance d’un seul instant qui suffit pour exprimer la manière dont nous rêvons le lien social ou l’imaginons. «A travers ces textes, l’amour se prête parfaitement au jeu sociologique et laisse voir dans toute sa splendeur les représentations sociales de genre.

Autrement dit, l’amour va au-delà de l’expression intime pour se laisser observer comme un fait culturel». Les auteurs relèvent que ces textes sont rédigés par des hommes et des femmes et ils interpellent sur la manière dont ils aiment différemment selon leurs contextes d’appartenance et leurs bifurcations biographiques. Ils ajoutent que ces écrits formulent le lien dans sa fragilité, sa fugacité et la manière dont il se laisse vivre dans l’entre-soi. «L’intimité du soi et les monologues qu’elle génère ne font que refléter la société dans laquelle nous vivons. Écrire la rencontre revient à offrir le condensé de ces expériences en célébrant l’amour et l’attention portée à l’autre», conclut-on.

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