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Elle abuse sexuellement de la fille de son amie

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Cette coiffeuse a entretenu une relation amicale avec une cliente qui va devenir, au fil des jours, son amie intime. Seulement, cette amitié a été brisée rapidement pour un mobile étrange.

C’est peut-être la première fois qu’un tribunal marocain doit se prononcer sur une affaire criminelle pareille. Jamais une femme, comme celle qui comparaît ce jeudi 20 février 2025 devant la Cour, n’a été poursuivie, en état d’arrestation pour détournement d’une fille mineure et attentat à la pudeur avec violence sur une fille mineure ayant mené à sa défloration. Car, il s’agit de crime qui ne se perpètre que par des hommes.

Nous sommes au mois d’août 2024 à Skhirate. Cette jeune femme, la vingtaine, se plante devant l’entrée d’un salon de coiffure situé au quartier Aïn Al Hayat. C’est la première fois qu’elle y entre pour arranger ses cheveux. La coiffeuse l’accueille bien et lui soigne les cheveux. Et voilà qu’elle gagne une nouvelle cliente qui naturellement commence à fréquenter son salon. Au fil des jours, elles deviennent des amies, la coiffeuse l’invite même chez elle.

En compagnie de sa fille, âgée de treize ans, la coiffeuse occupe un appartement dans cette ville balnéaire. Leur relation se consolide au point que la coiffeuse peut se rendre à son salon tout en laissant, chez elle, sa fille en compagnie de sa cliente. Mais, au fil des semaines, elle a entendu de la bouche de sa fille ce qu’elle n’a jamais imaginé. Elle lui a confié que son amie abusait sexuellement d’elle. En fait, la coiffeuse n’en croyait pas ses oreilles au départ mais sa fille lui a confirmé qu’elle lui a expliqué qu’il s’agissait d’un acte normal entre filles. Pire encore, elle a raconté à sa mère qu’elle a découvert, une fois, des gouttes du sang provenant de sa partie intime. Redoutant le pire, la coiffeuse a emmené sa fille chez un gynécologue. Ses soupçons étaient fondés. Sa fille a perdu sa virginité. La mère l’a conduite chez les gendarmes pour porter plainte.

Une enquête a été diligentée par les éléments de la gendarmerie royale de Skhirate. Arrêtée, la cliente a avoué enfin qu’elle est lesbienne et qu’elle préférait les filles mineures. Elle a été maintenue en détention provisoire avant d’être mise entre les mains de la justice. Après l’examen de son affaire, la chambre criminelle près la Cour d’appel de Rabat l’a jugée coupable pour les accusations qui lui ont été attribuées et a été condamnée à cinq ans de réclusion criminelle.

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