Santé des sols, optimisation de l’usage de l’eau, Carbon Farming… OCP accompagne la transformation durable de l’agriculture

Le Groupe OCP poursuit sa dynamique en faisant du développement durable un axe central de sa stratégie.

Développement durable : OCP agit pour transformer durablement l’agriculture. L’objectif étant de contribuer activement à deux objectifs majeurs de développement durable des Nations Unies, à savoir la sécurité alimentaire et la lutte contre le changement climatique.

Le Groupe OCP adopte une approche qui touche tous les aspects du développement durable. Au SIAM 2025, le Groupe expose son expertise tout en soutenant les agriculteurs à travers ses solutions innovantes. «Dans un contexte marqué par le changement climatique et un stress hydrique sans précédent, au Maroc comme ailleurs, le Groupe OCP agit pour transformer durablement l’agriculture. Son ambition : contribuer activement à deux objectifs majeurs de développement durable des Nations Unies : la sécurité alimentaire (SDG 2) et la lutte contre le changement climatique (SDG 13) », indique le Groupe notant qu’il propose un modèle intégré, basé sur la science, l’innovation, le savoir-faire industriel, la digitalisation, la technologie et l’accompagnement des communautés. Sa participation au SIAM s’articule autour de quatre thématiques fortes, à savoir préserver la santé des sols, optimiser l’usage de l’eau, séquestrer le carbone et accompagner les femmes et les hommes qui portent l’agriculture au quotidien.

La santé des sols comme priorité

Le Groupe place la santé des sols au cœur de sa stratégie. « Il met en avant l’approche des 4Rs pour la fertilisation (Right Source, Right Rate, Right Time, Right Place). Une approche qui vise une fertilisation raisonnée et durable en appliquant la bonne source, la bonne dose, au bon moment et au bon endroit (traduction des 4Rs en français) pour chaque apport d’engrais, permettant d’optimiser les rendements agricoles tout en réduisant l’impact environnemental », précise la même source. Et d’ajouter : « Au centre de cette démarche, la « customisation » des fertilisants à travers notamment le Triple Super Phosphate (TSP), adapté par OCP Nutricrops aux besoins spécifiques des sols et cultures. Ce dernier se distingue par sa haute teneur en phosphore (46 % P2O5) et sa solubilité élevée (>90 %), favorisant une absorption rapide par les plantes. Sa richesse en calcium (15 %) contribue également à améliorer la structure des sols». Pour l’amélioration de la santé des sols, la technologie joue un rôle essentiel. «OCP peut compter sur les recherches et innovations développées par l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et INNOVX. Ces derniers ont permis le développement de techniques et technologies innovantes, notamment en matière de nano fertilisants intelligents, de biofertilisants microbiens et de solutions inspirées du vivant. Cette démarche de R&D est également axée sur le développement d’une stratégie digitale ambitieuse et d’outils numériques sophistiqués qui ont permis jusque-là la cartographie de 52 millions d’hectares de sols et la création de 3.500 formules personnalisées», précise la même source.

La technologie au service de la gestion durable de l’eau

Le Groupe OCP a lancé depuis plusieurs années une stratégie pour la gestion durable de l’eau. «Face à une raréfaction critique des ressources hydriques, OCP Green Water (OGW), filiale du Groupe OCP, s’impose comme un acteur clé de la souveraineté hydrique du Maroc. Créé en 2022, OGW est aujourd’hui le pionnier national de la production d’eaux de sources non conventionnelles, combinant dessalement de l’eau de mer et traitement des eaux usées, dans une logique d’économie circulaire et d’impact territorial », relève la même source expliquant qu’en quatre ans seulement, OCP Green Water a développé un modèle unique reposant sur une gestion de projet en mode fast-track, des technologies de pointe et un pilotage 100 % intégré pour monter les unités de production d’eau et les stations d’épuration. «Avec une stratégie d’investissement ambitieuse, fondée sur un partenariat innovant avec JESA, le modèle économique d’OCP Green Water, repose sur des technologies innovantes et des énergies vertes, et il est conçu pour être économiquement viable sur le long terme tout en restant aligné avec les impératifs de durabilité du pays et de ses engagements internationaux en matière de transition écologique», souligne le Groupe. En effet, tous les sites industriels et miniers d’OCP fonctionnent exclusivement avec de l’eau de source non conventionnelle, sans aucun recours à l’eau douce. «Un objectif atteint grâce à la montée en puissance des capacités d’OCP Green Water et une infrastructure interconnectée, telle que le pipeline Jorf-Khouribga (219 km), capable d’acheminer jusqu’à 80 Mm³/an », rappelle l’entreprise. Et ce n’est pas tout. OCP Green Water est aussi un partenaire stratégique de l’État marocain dans la production d’eau potable, alimentant depuis ses stations de Jorf Lasfar les villes de Safi, El Jadida et Casablanca Sud. Engagé avec l’Etat pour assurer l’autonomie des zones urbaines en eau potable, OCP développe de nouvelles capacités pour servir à partir de 2025 de nouvelles villes, particulièrement celles où il est actif: Marrakech, Khouribga, Benguerir, Youssoufia. Il s’agit d’assurer 100 % des besoins en eau potable de ces zones via des ressources durables.

Carbon Farming

Le Groupe OCP explore également le potentiel de l’agriculture de conservation et du Carbon Farming pour restaurer la santé des sols et séquestrer le carbone à travers le projet Tourba. « Grâce aux avancées de la recherche scientifique et agronomique, le carbone est devenu en effet une ressource agricole à part entière. En première ligne de ces évolutions qui réconcilient productivité et climat, OCP s’engage ainsi dans cette voie pour la production et la démocratisation de solutions de Carbon Farming au Maroc, en Afrique et au-delà», relève la même source notant que plus de 2.000 agriculteurs marocains sont engagés dans des programmes de Carbon Farming et d’agriculture de conservation. L’objectif étant de couvrir d’ici 2030, 6 millions d’hectares en Afrique et en Amérique du Sud avec un objectif de séquestration de 7 millions de tonnes de CO2 par an.