Momentum humain et social

Il y a quelques jours, le dernier rapport du PNUD sur le développement humain avait apporté une excellente nouvelle : le Maroc a accédé pour la première fois à la catégorie supérieure, celle des pays dits à niveau de développement humain élevé suite à l’amélioration de son indice.

Cette évolution n’est évidemment pas le fait du hasard mais le résultat d’un engagement du Maroc dans des politiques publiques et des réformes sociales volontaristes. Les dernières en date sont celles qui ont été engagées particulièrement ces deux dernières années et qui ont marqué un virage remarquable en matière sociale, à savoir le chantier titanesque de la généralisation de la protection sociale ou encore le déploiement des aides sociales directes sans oublier une batterie d’autres mesures prises en faveur du développement humain dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’insertion des jeunes, de l’accompagnement des TPME… Un premier hasard du calendrier a voulu que ce 18 mai, le Maroc fête les 20 ans d’un des programmes qui incarne le mieux et le plus l’engagement du Maroc dans le social et qui porte bien son nom, à savoir l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) devenue au fil des années un cadre général institutionnel qui sert de doctrine à l’action sociale publique.

Un véritable cas d’école à l’international (lire article en page 3). Un deuxième hasard du calendrier a fait que ce samedi 17 mai, le parti chef de file de la majorité gouvernementale, le RNI, faisait la lumière avec des milliers de ses militants dans la région de Laâyoune-Sakia El Hamra sur les grandes réalisations enregistrées sur le terrain et dont une grande partie concerne le développement humain et l’amélioration des conditions de vie des citoyens (lire article en page 7).

C’est dire si la réussite des politiques publiques est également tributaire du niveau d’engagement des acteurs sur le terrain, à commencer par les partis politiques.