L’Inter Miami de Lionel Messi a été accroché samedi soir par l’équipe égyptienne d’Al Ahly (0-0) de Achraf Dari, lors du match d’ouverture du Mondial des clubs.
Un stade quasi-plein, mais zéro but à l’arrivée: le match d’ouverture du Mondial des clubs, entre l’Inter Miami et l’équipe égyptienne d’Al Ahly, a accouché d’un résultat nul, malgré les efforts de Lionel Messi dont l’équipe peut bien s’estimer heureuse de ce résultat de parité.
Il n’aura manqué qu’un but pour donner un peu plus de lumière à cette affiche entre deux formations aux styles diamétralement opposés, censée symboliser la mondialisation du football voulue par le patron de la Fifa Gianni Infantino, persuadé que cette compétition élargie à 32 clubs «va ouvrir une nouvelle ère», selon ses déclarations.
L’avenir le dira. Mais pour cette première, à Miami, s’il y en a un qui a tout fait pour assurer le spectacle, c’est Messi, dont on imagine qu’à 37 ans, il dispute sa première et probablement sa dernière Coupe du monde des clubs dans cette nouvelle formule.
L’astre argentin, au geste toujours juste, a ainsi bien cru débloquer la situation sur un coup franc à l’heure de jeu, qui a fait trembler les filets après avoir embrassé le poteau, mais du mauvais côté. Au grand dam des fans de l’Inter qui ont exulté sur le coup avant que la déception ne les gagne.
Ils y ont encore cru très fort, à six minutes de la fin du temps réglementaire, quand il a astucieusement déposé son centre sur la tête piquée de l’Haïtien Fafa Picault qui venait d’entrer en jeu, mais Mohamed El Shenawy a repoussé la tentative d’une claquette.
Et pour finir, le gardien égyptien a encore joué les sauveurs en repoussant sur le haut de sa transversale un centre-tir enroulé de «la pulga», lors du temps additionnel, tandis que Maximiliano Falcón ratait le cadre sur un ultime centre.
L’Inter pouvait s’en vouloir après une seconde période largement à son avantage, qui a contrasté avec la première largement dominée par Al Ahly.
Et dans un scénario inversé, c’est le gardien argentin Oscar Ustari qui a d’abord été décisif lors du premier acte pour l’Inter, en repoussant quasiment toutes les tentatives, dont un tir à bout portant dans la surface d’Emam Ashour (8e), une tête du défenseur marocain Achraf Dari (38e) et surtout un penalty de l’attaquant des Pharaons Mahmoud Hassan, surnommé Trézéguet, (42e).
Malgré de bonnes intentions de chaque côté donc, le spectacle n’a pas été complet en raison du manque de buts, mais pour la Fifa l’objectif était atteint : celui de voir les tribunes remplies.
Par ailleurs, Edinson Cavani (Boca Juniors) et Angel Di Maria (Benfica), ont rendez-vous ce lundi à Miami, l’une des dernières occasions d’apprécier au niveau international ces deux monuments en fin de parcours.
A 38 ans, Cavani commence vraiment à subir le poids des nombreuses saisons passées au plus haut niveau et ses performances déclinent au fil des mois. Certes, l’Uruguayen, qui a brillé à Paris de 2013 à 2020 avant des expériences mitigées à Manchester United (2020-2022) et à Valence (2022-2023), a conservé son charisme légendaire, mais son sens du but s’est effrité et son physique est de plus en plus fragile.
Di Maria (37 ans) est également en bout de course. Le champion du monde, passé par le PSG entre 2015 et 2022, vit ses ultimes moments avec Benfica avant de retrouver son premier club, Rosario Central, histoire de boucler la boucle en beauté. Mais au contraire de Cavani, l’imprévisible milieu offensif, nanti d’un palmarès hors-normes (Coupe du monde 2022 et Copa América 2021 et 2024 avec l’Argentine, Ligue des champions 2014 avec le Real Madrid), a débarqué à ce Mondial avec plus de certitudes.