Éditorial: Action et discours périmé

L’histoire finit toujours par retenir les chiffres et les faits et rien d’autre.

Et en termes de réalisations concrètes dûment comptabilisées, les parlementaires, et à travers eux l’opinion publique, en ont eu à profusion lors de leur rencontre mensuelle avec le Chef du gouvernement. Le sujet de ce mois était, en plus, de la très haute importance puisqu’il s’agissait de faire le point sur le secteur de la santé. Et le moins qu’on puisse dire, n’en déplaise à certains, est que le secteur connaît une véritable révolution comme en attestent les chiffres colossaux présentés lors de la séance. Le taux de couverture de la population qui avoisinait 17 professionnels de santé pour 10.000 habitants atteint aujourd’hui la barre des 24 et passera à 45 en 2030.

Pour cela, autre réalisation remarquable, les capacités de formation des facultés de médecine et instituts de formation ont été presque doublées en l’espace de deux années seulement. Près de 1.000 centres de santé, toutes catégories confondues, ont été totalement réhabilités, modernisés, équipés, livrés et dotés en personnel. 400 le seront dans les mois à venir. Les fleurons de la médecine, les centres hospitaliers universitaires (CHU), ne sont plus un privilège pour les grandes villes mais désormais généralisés à toutes les régions. De même pour les facultés de médecine qui formeront des jeunes issus de leurs régions et qui y exerceront.

Un rêve, entre autres, caressé depuis des décennies mais jamais réalisé. Tout cela est aujourd’hui une réalité sur le terrain que personne ne peut nier sauf quelques «professionnels» de la politique politicienne dont le discours populiste finira par être périmé et jeté…