Les ménages marocains affichent, en 2025, un niveau d’optimisme nettement en hausse.
Leur perception de leur niveau de vie, de leur situation financière et de leur pouvoir d’achat s’améliore sensiblement. C’est ce qui ressort clairement de la dernière enquête rendue publique par le Haut- Commissariat au Plan (lire l’article en page 7).
Il ne s’agit donc pas d’une impression diffuse ou d’un ressenti subjectif, mais d’une réalité mesurée, objectivée, et statistiquement documentée. Certes, des marges de progression demeurent. Les défis économiques et sociaux ne disparaîtront pas du jour au lendemain, et des efforts soutenus restent nécessaires pour rendre cette dynamique encore plus inclusive et durable. Mais, n’en déplaise à ceux qui persistent à ne voir que la partie vide du verre, cette évolution positive ne saurait être attribuée au simple hasard ou à un concours de circonstances. Le redressement du moral des ménages – ces derniers qui, par leur consommation, constituent le principal moteur de la croissance économique – est le signe que la mécanique vertueuse est bel et bien en train de prendre forme.
Cela témoigne, aussi, d’une certaine confiance retrouvée dans l’avenir, dans les réformes engagées, et dans la capacité du pays à franchir des étapes supplémentaires vers plus de prospérité. Il est vrai que les politiques publiques, les réformes lourdes et structurelles ne livrent généralement leurs résultats qu’à moyen ou long terme. Mais les premiers effets, les quicks wins, sont déjà là, perceptibles, concrets, et – ce qui est encore plus remarquable – largement reconnus par la population elle-même, visiblement plus lucide sur la temporalité du changement que certains acteurs politiques ou autres commentateurs pressés.














