L’affaire Sansal révèle un malaise plus profond, celui de la double morale dans le traitement des violations des droits humains. Ce qui est perçu comme une atteinte à la liberté d’expression dans un pays X est considéré comme une affaire intérieure dans un pays Y.
Pour être très franc, il y a encore quelques mois, je connaissais très peu Boualem Sansal, juste par quelques écrits lus ici et là, sans doute comme beaucoup d’entre vous.
J’ai commencé à m’intéresser vraiment à cet écrivain franco-algérien lorsque la junte algérienne l’a fait condamner à 5 ans de prison pour ses idées et ses propos.
Certes, il ne faut certainement pas attendre grand-chose de ce régime, mais je garde toujours en tête ce proverbe qui dit :
«Quand on monte à l’arbre mieux vaut avoir les f….s propres !»
Or l’expression «ceux qui montent à l’arbre» signifie ici «les donneurs de leçons», bien sûr ce sont les caporaux d’Alger qui sont ici visés, mais pas seulement !
Je veux également parler de ces organisations de droits de l’Homme qui loin de remplir leur rôle avec éthique et impartialité -ce qui les rendrait crédibles- font l’impasse totale sur le cas de Sansal Boualem alors qu’elles sont si promptes à montrer notre pays du doigt…
Oui pour monter à l’arbre, il faut avoir le derrière propre, nous sommes donc aujourd’hui parfaitement légitimes à leur dire que précisément, par ce silence concernant cet écrivain elles montrent à quel point il est sale et combien leur militantisme est à géométrie variable.
Qu’a donc fait Sansal pour «mériter» un tel sort ?
Il a tout simplement rappelé un fait historique et rendu justice au Maroc en disant que notre pays a été spolié de territoires lui appartenant au profit de l’Algérie.
Comment donc expliquer les positions partiales et partielles de ces ONG sinon par le fait qu’elles sont assujetties à des intérêts totalement contraires aux droits de l’Homme… ceci dit pudiquement…
Et peut-être alors pourrai-je être un peu plus vulgaire puisque nous assistons là à de véritables singeries et employer la version originale du proverbe qui dit «quand le singe veut monter au cocotier il faut qu’il ait le c…propre».
Comment donc ensuite prétendre défendre les droits de l’Homme ? Ne serait-ce pas plutôt utiliser les droits de l’Homme : regarder ailleurs, se taire ne s’apparente-t-il pas ainsi à de la complicité ?
Poussons le raisonnement plus loin, un tel comportement porte un coup fatal aux droits de l’Homme puisque cela est fait au grand jour et devient visible par tous et donne ainsi un argument à d’autres régimes qui lorsqu’ils seront montrés du doigt pourront aisément s’abriter derrière la partialité de ces ONG.
Ce n’est plus de défense universelle des droits de l’Homme qu’il s’agit mais bel et bien de politique… pire de politique politicienne.
Je consacre mon temps à dire à nos jeunes qu’il faut s’impliquer, que de nobles causes méritent notre engagement et qu’il faut servir une cause et jamais s’en servir!!!!
Quel triste exemple leur donnent ici ces organisations, elles qui devraient faire de l’engagement une valeur à transmettre !
L’affaire Sansal révèle donc un malaise plus profond, celui de la double morale dans le traitement des violations des droits humains. Ce qui est perçu comme une atteinte à la liberté d’expression dans un pays X est considéré comme une affaire intérieure dans un pays Y. Cette sélectivité politisée transforme les rapports et communiqués en armes idéologiques, bien loin de l’impartialité et de la rigueur que ces ONG revendiquent.
Toujours est-il qu’il me faudra utiliser ce cas comme contre-exemple et qu’il me faudra dire à notre jeunesse «ne faites surtout pas comme ces ONG, faites preuve d’éthique dans votre engagement, d’éthique et d’équité !»
«Ne trahissez pas vos idéaux, ils sont votre bien le plus précieux !»
A bon entendeur…














