Conformément aux engagements pris, le gouvernement active la deuxième tranche de la hausse des salaires décidée dans le cadre du dialogue social
Dialogue social : Les fonctionnaires ont bénéficié d’une nouvelle revalorisation salariale au mois de juillet dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord d’avril 2024 avec les partenaires sociaux.
Les détails.
Bonne nouvelle pour les fonctionnaires. Le gouvernement Akhannouch honore ses engagements puisque les fonctionnaires ont reçu la deuxième tranche de l’augmentation générale des salaires, décidée dans le secteur public. Les fonctionnaires ont ainsi bénéficié d’une augmentation de 500 dirhams sur leur salaire du mois de juillet. Ceci représente la deuxième tranche de l’augmentation générale des salaires dans le secteur public, dont a bénéficié environ un million de fonctionnaires, dans le cadre de la mise en œuvre des résultats de l’accord du dialogue social d’avril 2024.
Le gouvernement Akhannouch a ainsi rempli ses obligations envers ses partenaires sociaux et économiques. En versant la deuxième partie de la hausse de 1.000 dirhams, dont la première partie a été décaissée en juillet 2024, outre les augmentations de salaires résultant de la réduction de l’impôt sur le revenu IR, le salaire net moyen des salariés du secteur public est passé de 8.237 dirhams à 10.100 dirhams, et le salaire minimum dans l’emploi public a également augmenté de 3.000 dirhams à 4.500 dirhams, soit l’équivalent de 50%. Ainsi, le gouvernement a respecté les engagements de la session de dialogue social d’avril 2024, qui avait abouti à un accord sur un ensemble de points portant principalement sur l’augmentation générale des salaires dans le secteur public d’une valeur de 1.000 dirhams nets en deux étapes pour les catégories n’ayant encore bénéficié d’aucune augmentation et la réduction de l’impôt sur le revenu IR pour tous les fonctionnaires et salariés, ce qui s’était traduit pas un gain de 400 dirhams pour les catégories à revenus moyens, l’augmentation du SMIG de 15% et l’augmentation du SMAG agricole de 20%, avec la perspective d’achever la hausse du salaire minimum pour atteindre respectivement 20% et 25% au cours de l’année à venir.
Bilan riche
En consécration de l’importance du dialogue social, qui puise sa référence dans les Hautes Directives Royales, et en application du Pacte national pour l’institutionnalisation du dialogue social, le gouvernement avait invité les syndicats les plus représentatifs, la Confédération générale des entreprises du Maroc et la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural à une série de réunions, présidées par le Chef du gouvernement, dans le cadre de la session d’avril 2025. Ces réunions ont constitué une occasion de faire le point sur les principales réalisations du dialogue social, de procéder au suivi de la mise en œuvre des engagements réciproques et d’esquisser les contours de la prochaine étape, notamment le parachèvement de la mise en application des deux accords sociaux conclus avec les partenaires sociaux et économiques, en dates du 30 avril 2022 et du 29 avril 2024. Le coût global de l’ensemble des mesures décidées atteindra 45,7 milliards de dirhams en 2026. Dans le secteur privé, plusieurs mesures ont été également activées, notamment la protection sociale. Les assurés qui n’ont pas cumulé 3.240 jours de cotisation pourront bénéficier, pour la première fois, de la pension de vieillesse, grâce à la réduction de la condition de bénéfice de cette pension de 3.240 à 1.320 jours de cotisation, et ce avec effet rétroactif englobant les assurés partis à la retraite en date du 1er janvier 2023. De même, les assurés ayant atteint l’âge légal de la retraite et ayant cumulé moins de 1.320 jours de cotisations, ou leurs ayants droit en cas de décès, pourront récupérer la part des cotisations patronales, en plus de leurs cotisations salariales, comme cela était en vigueur par le passé.
Politique sociale
Il faut dire que le gouvernement Akhannouch accorde un grand intérêt à la politique sociale. Les dépenses relatives au chantier de la protection sociale devraient atteindre 39 milliards de dirhams (MMDH) en 2025 et plus de 41 MMDH en 2026, sachant que le coût de financement de ce projet s’est élevé à environ 32 MMDH en 2024, a indiqué le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch. Le gouvernement a œuvré à généraliser la protection sociale conformément à l’agenda et aux objectifs fixés, à travers la généralisation de l’assurance-maladie obligatoire de base et le programme d’aide sociale directe, avait souligné M. Akhannouch, qui s’exprimait lors de la séance plénière mensuelle des questions orales consacrée à la politique générale autour du thème «Le bilan économique et financier et son impact sur la dynamique de l’investissement et de l’emploi». Il a, dans ce cadre, relevé que l’affiliation aux régimes de retraite a été élargie à même de garantir un avenir professionnel et social aux catégories actives et de généraliser l’indemnisation de la perte d’emploi pour les travailleurs ayant un emploi afin de garantir leur stabilité sociale et économique, et ce avant la fin de l’année en cours. Par ailleurs, M. Akhannouch a noté que la consolidation des fondements de l’État social a été «un choix politique et stratégique que le gouvernement a privilégiée depuis le début de son mandat», non seulement pour faire face aux contraintes liées aux conjonctures internationale et nationale, mais aussi vu que la transformation qualitative du modèle social représente une concrétisation du projet sociétal ambitieux mené par SM le Roi Mohammed VI. Ce projet, avait-il poursuivi, porte en lui le noyau d’un État social moderne qui garantit le droit de tous les Marocains à une vie décente et permet au Maroc d’affronter les défis actuels et futurs avec plus de confiance et d’efficacité. Parallèlement, le gouvernement a activé la Charte nationale pour l’institutionnalisation du dialogue social et exécuté ses engagements sociaux, ce qui a permis d’approuver d’importantes augmentations de salaires pour environ 4,25 millions de citoyens, dont 1,25 million de fonctionnaires et 3 millions de salariés du secteur privé, pour un coût financier total dépassant 45 MMDH à l’horizon 2026.
AMO

Assurance-maladie. Plus de 4 millions de ménages ont bénéficié du régime de l’assurance-maladie obligatoire (AMO) de base pour les personnes incapables de s’acquitter des cotisations, avait indiqué le Chef du gouvernement faisant savoir que plus de 4 millions de ménages, soit plus de 11,4 millions de citoyens et citoyennes, ont bénéficié du régime d’assurance-maladie obligatoire de base pour les personnes dans l’incapacité de payer la cotisation, jusqu’en juin 2025. Ce projet permet à ces familles de bénéficier de la gratuité des soins et de l’hospitalisation dans les différents établissements de santé publics et du même panier de services fournis par la Caisse nationale de sécurité sociale lorsqu’elles optent pour des établissements privés, avait précisé le Chef du gouvernement, ajoutant que le gouvernement veille à la pérennité de ce système en prenant en charge le paiement des cotisations pour ces ménages à hauteur de 9,5 milliards DH par an. Le taux des Marocains bénéficiaires de l’assurance-maladie obligatoire de base est passé de 42,2% avant le lancement de ce chantier social à 88 % actuellement, a-t-il souligné. Par ailleurs, le Chef du gouvernement avait fait savoir qu’à fin avril dernier, près de 4 millions ont bénéficié du programme d’aide sociale directe, soit 12 millions de personnes, dont 5,5 millions d’enfants, plus d’un million de personnes de plus de 60 ans et plus de 420.000 veuves parmi lesquelles près de 340.000 sans enfants, portant le total des aides accordées dans le cadre du programme à plus de 34 milliards DH depuis son lancement.
Chiffres clés
Secteur public
En versant la deuxième partie de la hausse de 1.000 dirhams, dont la première partie a été décaissée en juillet 2024, outre les augmentations de salaires résultant de la réduction de l’impôt sur le revenu IR, le salaire net moyen des salariés du secteur public est passé de 8.237 dirhams à 10.100 dirhams, et le salaire minimum dans l’emploi public a également augmenté de 3.000 dirhams à 4.500 dirhams, soit l’équivalent de 50%.
Secteur privé
L’accord du mois d’avril 2024 portait également sur l’amélioration des revenus dans le secteur privé avec l’augmentation du SMIG de 15% et l’augmentation du SMAG agricole de 20%, avec la perspective d’achever la hausse du salaire minimum pour atteindre respectivement 20% et 25% au cours de l’année à venir.
Pension de vieillesse
Les assurés qui n’ont pas cumulé 3.240 jours de cotisation pourront bénéficier, pour la première fois, de la pension de vieillesse, grâce à la réduction de la condition de bénéfice de cette pension de 3.240 à 1.320 jours de cotisation, et ce avec effet rétroactif englobant les assurés partis à la retraite en date du 1er janvier 2023.














