La xénophobie est un phénomène universel, profondément enraciné dans la nature humaine, et dont peuvent être victimes les migrants, quels que soient leur origine ou le pays où ils vivent.
*Bien souvent, elle se mue en racisme, puis en discours de haine, terreau fertile du radicalisme et de l’extrémisme. Depuis quelques années, ces courants gagnent en audience et en influence à travers le monde, et particulièrement en Europe.
Or, c’est en Europe justement que réside l’écrasante majorité de la diaspora marocaine, confrontée elle aussi à des poches d’adversité, à l’instar des autres communautés migrantes (lire l’article en page 3).
Mais réduire cette réalité à ses aspects sombres serait trompeur. Dans les principaux pays européens où vivent les plus grandes communautés marocaines, les comportements xénophobes et racistes ne sont qu’une facette du tableau. Car, en parallèle, innombrables sont les Marocaines et Marocains qui y tracent des trajectoires exemplaires : scientifiques, chercheurs, médecins, universitaires, hauts responsables dans le privé comme dans le public, entrepreneurs, élus… parfois même ministres. Autant de réussites qui témoignent non seulement de leur talent et de leurs aptitudes, mais aussi de leur capacité d’intégration et de leur conception ouverte de la vie en société.
C’est cette force tranquille, cette aptitude à transformer l’adversité en moteur de réussite, qui fait toute la richesse des profils et des compétences des Marocains du Monde. Une richesse que nul discours de haine ne pourra jamais confisquer.














