Au Maroc, la jeunesse est connectée, dynamique, ambitieuse — à l’image de ses homologues dans le monde. L’optimisme, l’engagement numérique, l’accès à l’information et la volonté d’innover sont des marqueurs indéniables des générations montantes. Elle incarne une énergie créatrice qui ne demande qu’à être mobilisée.
L’histoire récente de notre pays le prouve : le capital humain jeune, formé et engagé a été un des principaux ingrédients qui ont permis de réaliser les grandes transformations accomplies dans les domaines de l’industrie, des infrastructures, de l’énergie, du numérique et digitalisation, de l’innovation et la R&D…
La jeunesse fait naturellement émerger de nouvelles pratiques entrepreneuriales, une nouvelle dynamique sociale, sociétale avec un mindset renouvelé, actualisé et adapté à son temps. Elle est la démonstration vivante que la première richesse du Maroc n’est ni minérale ni financière, mais profondément humaine. Et lorsqu’elle est accompagnée, valorisée et mise en confiance, cette ressource humaine peut produire les plus belles réussites collectives.
Les données issues du dernier recensement confirment une tendance lourde : le Maroc se situe encore dans la fenêtre du dividende démographique. Autrement dit, la proportion des actifs en âge de travailler reste supérieure à celle des personnes dépendantes. Ce « bonus » démographique constitue une opportunité historique et un formidable moteur de croissance, d’innovation et de progrès social.
Le Maroc de 2030, puis celui de 2040, sera ce que sa jeunesse d’aujourd’hui acceptera de construire et ce que la société saura lui offrir comme cadre d’épanouissement. Le dividende démographique n’est pas une rente naturelle : c’est un choix collectif, qui suppose vision, courage et cohérence des politiques publiques.














