L’ONCF a transporté 27 millions de passagers à fin juin 2025

Ouchagour Leila2 septembre 2025

L’ONCF a réalisé un chiffre d’affaires global de plus de 2,43 MMDH à fin juin 2025, en croissance de 13% par rapport à la même période durant l’année dernière. Le trafic voyageurs s’élève pour sa part à 27 millions de passagers réalisant une progression de 3%. Les détails.

L’ONCF affiche des performances commerciales solides à fin juin 2025. Son chiffre d’affaires global s’élève à 2,437 MMDH à fin juin 2025, en augmentation de 13% comparativement au premier semestre 2024, grâce à la bonne dynamique de l’ensemble des segments d’activité. «Cette évolution témoigne de l’attractivité continue du ferroviaire et des efforts notables de l’Office pour développer son offre de services», indique l’Office. A fin juin 2025, le trafic voyageurs a atteint de son côté 27 millions de passagers, enregistrant une hausse de 3% par rapport à la même période de l’année dernière. Dans ce sens, le chiffre d’affaires voyageurs a ainsi atteint 1,366 MMDH, en augmentation de 9%. Cette évolution est, selon l’ONCF, fruit de l’efficacité des efforts de modernisation et de digitalisation menés par l’Office.

Al boraq, un choix qui se confirme
L’offre Grande Vitesse d’Al boraq reste, selon l’ONCF, un vecteur essentiel de la dynamique réalisée durant le premier semestre 2025. En effet, il a transporté 2,5 millions de voyageurs à fin juin 2025 réalisant ainsi un chiffre d’affaires de 378 MDH (+11% vs S1 2024). « Ces résultats confirment davantage la pertinence du choix de la grande vitesse, son attractivité et son rôle structurant dans la promotion d’une mobilité bas carbone et dans la connectivité des territoires », souligne l’ONCF.

Le fret sur une tendance haussière
L’activité Fret continue sur sa tendance haussière avec des volumes de marchandises transportées de 11 Millions de tonnes, en croissance de 20% par rapport au premier semestre 2024. Le fret génère un chiffre d’affaires de l’ordre de 950 MDH, en hausse de 17% comparativement au premier semestre 2024, portée essentiellement par la reprise confirmée de l’activité Phosphates dont les volumes transportés ont progressé de 32% par rapport au 1er semestre 2024. A fin juin 2025, le CAPEX est de 10,5 MMDH, marqué par la montée en charge sur le projet d’extension de la Ligne à Grande Vitesse vers Marrakech, avec l’accélération des opérations de libération du foncier et le démarrage effectif des travaux de génie civil sur plusieurs sites tout au long du tracé. En termes d’endettement, il s’élève à 47 milliards de dirhams à fin juin 2025, traduisant ainsi la participation active de l’Office au financement de son programme de développement tout en veillant sur le maintien de ses équilibres financiers, selon l’ONCF. A noter que l’Office avait obtenu la certification ISO 37001 liée à son système de management anti-corruption couvrant toutes ses activités et sites. Cette certification illustre, selon l’ONCF, son engagement envers l’éthique, la transparence et la prévention des risques de corruption selon les meilleures pratiques internationales. L’Office avait aussi lancé sa nouvelle application mobile « ONCF Voyages» dans le but de moderniser et simplifier l’expérience voyage.

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Le choix de la durabilité
0,43%. Le train joue un rôle central dans la mobilité des voyageurs et des marchandises. Il représente 0,43% des émissions nationales de gaz à effet de serre et seulement 1,9% de celles émises par le secteur des transports. Selon le deuxième rapport ESG de l’Office dévoilé durant le premier semestre 2025, une diminution nettement considérable de l’empreinte carbone ONCF avec des performances record en 2024 ont été notées par rapport à 2023. Il en ressort une réduction de 26% des émissions de gaz à effet de serre (GES), qui s’établissent à environ 219.000 tonnes équivalent CO₂ contre 297.000 en 2023. À noter que 34 % de ces émissions sont liées aux déplacements connexes (amont et aval). Ce rapport révèle aussi un gain en intensité carbone des voyageurs de l’ordre de 7,31 g CO₂, en se situant seulement à 5,71 g CO₂ par kilomètre parcouru par chacun des 55,10 millions de passagers transportés : cela signifie que le déplacement d’une personne en train émet, en moyenne, 20 fois moins de CO₂, si on compare avec le déplacement en voiture. Le même rapport fait remarquer une diminution en intensité carbone due au transport de marchandises de 10,35 g CO₂, ne correspondant qu’à 13,02 g CO₂ par kilomètre effectué par chaque tonne des 21,23 millions acheminées.