Cybercriminalité
Pour des faits d’une gravité extrême dont les enfants sont les principales victimes, un jeune homme, agent de sécurité de son état, a été condamné, récemment, par la chambre correctionnelle près le tribunal de première instance à Rabat, à cinq ans de prison ferme.
En effet, derrière l’anonymat d’un écran, ce jeune homme avait tendu ses filets sur le réseau social TikTok, attirant des enfants avec des images obscènes, avant de chercher à abuser de leur vulnérabilité.
Les parents découvrant que leurs enfants recevaient, en cachette, des messages et photos à caractère pornographique. Ils ont rapidement porté plainte. Le procureur du Roi a confié l’affaire à la brigade de police spécialisée dans la cybercriminalité. Une traque numérique s’est alors engagée, discrète mais résolue, pour retrouver l’auteur caché derrière un pseudonyme.
TikTok, sollicité par réquisition judiciaire, a livré les données liées au compte. Celui-ci fut suspendu, mais le prédateur, loin d’abandonner, avait déjà créé un autre profil, tout aussi obscène, reprenant ses manœuvres. Images explicites et promesses troubles ; tout un stratagème pour piéger aussi bien les enfants que les adolescents. Arrêté, il a été placé en garde à vue avant d’être traduit, en état d’arrestation, devant la justice qui l’a jugé coupable pour tentative de détournement des mineurs et tentative d’attentat à la pudeur.














