La chambre correctionnelle du tribunal de première instance d’Azilal a rendu, le 1er septembre 2025, son premier jugement appliquant une peine alternative, prononcée à l’encontre d’un prévenu poursuivi pour ivresse publique manifeste ainsi que pour coups et blessures, malgré la renonciation de la victime à sa plainte.
Le tribunal a décidé de remplacer la peine d’emprisonnement de six mois par une amende journalière fixée à 100 dirhams pour chaque jour de détention, conformément aux nouvelles orientations introduites par la loi n°43/22 relative aux peines alternatives.
Cette décision constitue une première jurisprudentielle au niveau du tribunal de première instance d’Azilal. Elle illustre le début de la mise en œuvre des dispositions légales encadrant les sanctions alternatives, dans la perspective de renforcer la justice pénale par des mécanismes plus souples, prenant en considération les dimensions sociale et humaine.
Ce jugement s’inscrit dans le cadre des grandes réformes engagées dans le secteur de la justice au Maroc, notamment la révision de la politique pénale et l’élargissement du champ d’application des peines alternatives. Il traduit l’orientation royale visant à promouvoir des solutions plus efficaces et humaines, conciliant l’exigence de dissuasion et de protection de la société avec le respect de la dignité des individus et leur réinsertion.














