Des femmes du Maroc et d’ailleurs, réunies dans le cadre du 2e Forum mondial des femmes pour la paix, ont lancé, samedi à Essaouira, un appel international pour la paix, la justice et la dignité humaine.
Marquant la clôture des travaux de ce rendez-vous international de deux jours, qui s’est déroulé en présence du conseiller de SM le Roi et président fondateur de l’Association Essaouira-Mogador, M. André Azoulay et d’acteurs de divers horizons, cette initiative a réuni sur scène des militantes, chercheuses, artistes et élues, venues du Proche-Orient, d’Afrique, d’Europe et d’Asie, pour faire entendre une voix collective en faveur de la paix et du vivre-ensemble «dans un contexte d’urgence».
Dans une allocution lue par Hanna Assouline, présidente fondatrice de l’association «Les guerrières de la paix», organisatrice de l’événement, ces femmes ont exprimé leur détermination à lutter contre la violence, l’injustice et l’oppression, tout en affirmant leur engagement pour un monde fondé sur la solidarité, la dignité et le respect mutuel. «La paix ne se construit pas seulement à travers les traités et les discours politiques, mais à travers des actions concrètes et le courage de reconnaître en l’autre notre humanité commune», ont-elles souligné, mettant l’accent sur «les défis que vivent quotidiennement les femmes dans les zones de conflit et leur rôle incontournable dans la protection, la résilience et la transmission de l’espoir, malgré la guerre, l’exil ou la violence». «Nos voix, venues de tous les continents, sont un cri commun pour la justice, la mémoire et l’avenir, dans un contexte mondial marqué par les tensions et les conflits», ont-elles enchaîné, invitant la communauté mondiale à «considérer la solidarité internationale et l’action collective comme des leviers indispensables pour un futur pacifique».













