Le Maroc marque une présence forte au 5ème Congrès mondial des réserves de biosphère, qui se poursuit jusqu’au 26 septembre à Hangzhou en Chine.
À travers la présidence du Conseil international du programme «Homme et Biosphère» (CIC-MAB), assurée par l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA) depuis l’été 2024, le Royaume confirme son engagement en faveur d’un développement durable conciliant conservation, résilience climatique et dynamiques territoriales. Dans son allocution inaugurale en tant que présidente du CIC-MAB, Latifa Yaakoubi, directrice générale de l’ANDZOA, a alerté sur l’urgence de la situation globale. «Nous constatons les effets interconnectés de la triple crise planétaire caractérisée par les changements climatiques, la perte de biodiversité et la pollution. Leurs impacts s’intensifient et menacent les fondements même sociaux et économiques de nos sociétés», a-t-elle déclaré. La responsable a souligné, dans ce sens, le rôle unique et pionnier du Programme MAB, initié par l’Unesco en 1971, et des 750 réserves de biosphère qui en sont le fer de lance.
«Ces réserves sont des lieux vivants où l’on cultive et pêche, étudie et innove, préserve les patrimoines et rêve de nouveaux avenirs. Elles visent explicitement à bâtir un avenir durable pour l’homme et la nature. Leur désignation n’est jamais une fin, mais le début d’un engagement à long terme », relève-t-on de la responsable. Il est à noter que la participation marocaine de ce conclave international est d’autant plus symbolique qu’elle est portée par l’ANDZOA, institution chargée de la préservation et du développement durable de deux écosystèmes uniques au monde et reconnus par l’Unesco : l’arganeraie (réserve de biosphère en 1998) et les oasis du sud marocain (réserve de biosphère en 2000).














