Mieux communiquer, mieux vivre…
Limites saines
Au premier abord, cela semble plutôt noble : être serviable, disponible, conciliant. Attention : à force de s’oublier, le people pleaser s’épuise et peut développer frustration, rancune ou même perte d’estime de soi.
Nous avons tous dans notre entourage, ou en nous-mêmes, un «people pleaser». Ce gentil du quotidien qui veut faire plaisir à tout le monde. Celui où celle qui dit oui à la réunion de dernière minute, oui au dîner auquel il n’a pas envie d’aller, oui au collègue qui lui demande un énième service, oui, oui, oui… et souvent non à lui-même.
Attendez, et restez là, je vous explique davantage c’est quoi exactement un people pleaser ?! En sachant que je suis persuadée, je le sens que certains ici se sont déjà reconnus ou se reconnaissent…
Alors, un people pleaser, c’est littéralement «celui qui fait plaisir aux gens ou du moins tente de le faire». C’est une personne qui met les besoins et attentes des autres avant les siens, presque systématiquement. Il se sent valorisé quand il rend service, il évite les conflits en disant toujours oui et cherche souvent l’approbation.
Au premier abord, cela semble plutôt noble : être serviable, disponible, conciliant. Attention : à force de s’oublier, le people pleaser s’épuise et peut développer frustration, rancune ou même perte d’estime de soi. Et oui ! Les oui oui oui, finissent par l’avoir !!
Alors, maintenant laissez-moi vous révéler les signes pour se reconnaître et reconnaître…
Quelques drapeaux rouges qui peuvent indiquer que vous êtes un peu trop en mode «people pleasing» :
Vous dites «oui» avant même de réfléchir à vos propres besoins.
Vous vous sentez coupable quand vous refusez.
Vous avez peur de décevoir ou de créer un conflit.
Vous êtes souvent fatigué émotionnellement après avoir aidé les autres.
Vous remarquez que vos propres projets, envies ou temps de repos passent en dernier.
Aïe, j’ai le sentiment qu’à ce moment même où vous me lisez, vous vous dites : «Je comprends mieux ma fatigue, ma culpabilité envers moi-même,…»… Rassurez-vous vous n’êtes pas seule, moi-même coach que je suis et qui vous écris tout ceci, je reconnais quelques-uns de ces signaux et vois en moi la people pleaser que je suis… et je tente de freiner… De calmer… De rassurer et surtout de comprendre….
Alors, ensemble, comprenons…
Commençons par identifier la frontière entre générosité et sacrifice. Faire plaisir est une belle qualité… tant que cela reste un choix conscient. La frontière se franchit quand :
Nous nous sentons obligés de dire oui.
Nous ressentons du regret après avoir dit oui.
On dit oui pour éviter un malaise, pas par envie.
On n’a plus de temps ni d’énergie pour nous, pour nous dire oui à nous.
Dans ces cas précis, faire plaisir devient un symptôme d’un besoin profond d’approbation ou d’un manque de confiance en soi.
Comment donc mettre des freins sans devenir pour autant égoïste ?? Ou manquant d’empathie ou non serviable ?
1. Apprenons à dire non sans culpabiliser : un non respectueux vaut mieux qu’un oui frustré.
2. Prenons un temps de pause avant de répondre : «Laisse-moi vérifier et je te dis».
3. Commençons petit : refusons une petite demande, voyons que le monde ne s’écroule pas.
4. Soyons clairs sur nos priorités et nos limites : si dire oui nous éloigne de ce qui compte pour nous, réajustons.
Voici maintenant le temps d’une immersion par un exemple bien concret. Vous êtes fatigué après une longue journée et un ami propose de sortir. Si vous dites oui en vous forçant, vous serez de mauvaise humeur toute la soirée ou le lendemain. Fatigué, plein de regrets… Si vous dites non gentiment, vous vous reposez et serez plus disponible pour lui demain. Simple non !
Faire plaisir est un art, c’est sublime et subtil et c’est donc dommage d’en faire une source de stress, fatigue, ou autre sentiment négatif. Le secret est de nous inclure dans l’équation :
Alors : «Avant de dire oui à quelqu’un, demandons-nous si nous ne disons pas nous-même.»
En apprenant à poser des limites saines, nous protégeons notre énergie et nous offrons aux autres une version de nous plus sereine, authentique, plus disponible et surtout plus heureuse.














