Cette campagne qui s’étale du 1er au 31 octobre s’inscrit dans le cadre du mois mondial de sensibilisation au cancer «Octobre rose».
Santé : Organisée du 1er au 31 octobre, la campagne nationale de sensibilisation, aux cancers du sein et du col de l’utérus met l’accent sur l’importance de la vaccination des filles âgées de 11 ans contre le papillomavirus humain (HPV) et la détection précoce au profit des femmes des tranches d’âges ciblées.
Le ministère de la santé et de la protection sociale a annoncé, mardi, le lancement de la campagne nationale de sensibilisation, de prévention et de détection précoce des cancers du sein et du col de l’utérus. Cette campagne, qui s’étale du 1er au 31 octobre, s’inscrit dans le cadre du mois mondial de sensibilisation au cancer «Octobre rose». Cette initiative vise à renforcer la sensibilisation de la population, en particulier celle appartenant aux tranches d’âges ciblées par le programme, à l’importance de la prévention des cancers du sein et du col de l’utérus à travers la vaccination des filles âgées de 11 ans contre le papillomavirus humain (HPV) et la détection précoce au profit des femmes des tranches d’âges ciblées. Le ministère de la santé rappelle qu’un dispositif structuré de détection précoce des cancers du sein et du col de l’utérus a été mis en place et renforcé, dans le cadre du premier Plan national de prévention et de contrôle du cancer 2010-2019 puis du deuxième plan 2020-2029, permettant d’améliorer l’offre de soins en matière de dépistage, de diagnostic et de traitement.
Ainsi, 57 centres de référence de santé reproductive, 12 centres régionaux d’oncologie et deux pôles d’excellence en oncologie gynéco-mammaire (au sein des CHU de Rabat et de Casablanca) ont été mis en place, en plus de 27 unités mobiles de mammographie mobilisées afin de rapprocher les services des populations vivant dans les zones reculées. Des mesures organisationnelles ont également été prises pour améliorer l’accès aux services de vaccination contre le HPV, de dépistage, de diagnostic et de traitement, avec l’appui et la mobilisation des partenaires institutionnels, associatifs et de la société civile. Selon le dernier rapport du Registre des cancers du Grand Casablanca (2018-2021), les cancers du sein et du col de l’utérus sont respectivement le 1er et le 4ème cancer féminin, représentant 39,1 % et 6,5 % des cas recensés. Il est important de rappeler que le dépistage constitue ainsi l’unique moyen de faire face à la maladie.
Plus le cancer du sein est détecté à un stade précoce et moins il y a de risques de séquelles. Détecté à un stade précoce, le cancer du sein se soigne beaucoup mieux. Et par conséquent, toute femme doit consulter son médecin au moins une fois par an pour un examen des seins. La mammographie doit être pratiquée lorsqu’il existe un signe d’appel, c’est-à-dire lors de la découverte d’un nodule ou à titre systématique dans le cadre du dépistage. Cette radiologie qui dure près de 20 minutes permet de détecter une anomalie et d’établir un diagnostic précis. A noter que la mammographie peut être accompagnée d’une échographie en vue d’analyser une lésion qui a été détectée ou lorsqu’une masse a été découverte lors de la palpation et qu’elle n’a pas été localisée sur la mammographie. En 2022, on estimait à 670.000 le nombre de décès dus au cancer du sein dans le monde. Selon l’OMS, environ la moitié des cancers du sein apparaissent chez des femmes qui ne présentent aucun facteur de risque spécifique autre que le sexe et l’âge. Dans 157 pays sur 185, le cancer du sein était la première cause de cancer chez les femmes.














