Mieux communiquer, mieux vivre…
Rayonnement
Le miroir, s’il est bien utilisé, peut devenir un allié de notre bien-être. Il peut nous aider à nous réconcilier avec notre image, à célébrer un sourire, un progrès, une cicatrice devenue force, à nous ancrer dans le présent, et nous rappeler que la beauté naît d’abord de la douceur que l’on se porte.
Il est là chaque matin…
Discret ou imposant, silencieux mais puissant. Cet objet banal qui accompagne nos réveils, nos sorties, nos doutes: le miroir.
Nous le regardons tous, certains rapidement, d’autres plus longuement, comme pour y chercher une réponse. Mais que voyons-nous vraiment dans ce rectangle de verre ?
«Miroir, miroir, oh mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle ?» – cette phrase de conte nous a marqués, souvent sans qu’on s’en rende compte. Elle parle de quête, de comparaison, parfois d’insécurité. Pourtant, le miroir n’a jamais eu le pouvoir de dire qui nous sommes. Il ne fait que refléter notre propre regard, celui que nous portons sur nous-mêmes.
Le miroir, s’il est bien utilisé, peut devenir un allié de notre bien-être.
Il peut nous aider à nous réconcilier avec notre image, à célébrer un sourire, un progrès, une cicatrice devenue force, à nous ancrer dans le présent, et nous rappeler que la beauté naît d’abord de la douceur que l’on se porte.
Attention : il ne doit pas devenir un juge, un piège, ni une addiction.
Regarder son reflet trop souvent, c’est parfois chercher une validation que l’on devrait trouver à l’intérieur. Le miroir doit accompagner, pas contrôler. Il doit soutenir, pas évaluer.
Apprenons donc à le regarder autrement. À lui sourire sans attendre qu’il nous renvoie la perfection, à lui dire:
«Aujourd’hui, je me choisis tel que je suis.»
Parce qu’en réalité, le miroir n’est qu’un reflet de notre regard.
Et ce qui est d’autant plus fascinant, c’est la manière dont notre état intérieur colore notre reflet.
Les jours où nous sommes en forme, le moral léger, nous nous trouvons beaux même en tenue simple, même sans maquillage, sans être particulièrement apprêtés, avec les cheveux un peu fous… Parce que notre regard, ce jour-là, rayonne. Et ce rayonnement transforme le miroir.
À l’inverse, les jours où la fatigue, le stress ou le doute s’invitent, le miroir semble plus dur, presque injuste. Pourtant, il ne fait que nous montrer ce que notre humeur lui dicte. Ce n’est pas lui qui change, c’est notre regard.
Et cette prise de conscience est précieuse : elle nous redonne le pouvoir. Elle nous rappelle que notre beauté dépend avant tout de l’amour que nous nous portons à cet instant précis.
Et si on allait encore plus loin ?
Et si on décidait de vivre sans avoir besoin de ce miroir pour se voir vraiment ?
Fermer les yeux, respirer profondément, et se regarder de l’intérieur.
Se voir dans les yeux de ceux qu’on aime, dans un geste bienveillant, dans un sourire échangé, dans la trace lumineuse qu’on laisse autour de soi.
Car le plus beau miroir, c’est nous-mêmes.
Celui qui se forme quand on s’accepte, quand on se parle avec tendresse, quand on se félicite pour une petite victoire, quand on se rappelle toutes les épreuves qu’on a traversées.
À n’importe quel âge, à n’importe quelle période de notre vie, notre reflet intérieur reste le même : il est fait de lumière, de force et d’humanité.
Changeons nos regards et nos miroirs changeront aussi !!!
Et si on en faisait un rituel positif ?!
Le matin, un regard, un sourire, une phrase douce.
Une minute de gratitude envers soi-même, pour ce corps qui vit, ce visage qui raconte, cette lumière qui persiste.
Comme le chante Sia : «You’re beautiful the way you are.»
Oui, beau miroir, aujourd’hui je ne te demande plus de me dire qui je suis. Aujourd’hui, je me choisis…
Aujourd’hui, je sais qui je suis…
Je le sais. Et je t’en remercie…













