Le projet vise à offrir des ateliers modulaires, flexibles et clés en main.
Développement industriel: Ce dispositif, cofinancé par la Facilité investissements pour l’emploi (IFE), prévoit la construction de dix ateliers modulaires clés en main destinés aux PME industrielles, permettant la création de 1.200 emplois et facilitant l’implantation rapide des entreprises dans la Zone d’accélération industrielle Atlantic Free Zone.
Le Maroc poursuit son effort de développement industriel avec la signature d’une convention de financement du 5ème projet cofinancé par la Facilité investissements pour l’emploi (IFE), filiale de la KfW. D’un montant de 2,31 millions d’euros, cette convention porte sur le projet «Atelier relais AFZ » et prévoit la construction de dix nouveaux ateliers relais au sein de la Zone d’accélération industrielle Atlantic Free Zone (AFZ) à Kénitra, destinés à renforcer l’implantation des PME industrielles et à créer 1.200 emplois. L’ investissement total est estimé à 3,84 millions d’euros, soit l’équivalent de 40,36 millions de dirhams. Porté par AFZI, filiale de MedZ, le projet vise à offrir des ateliers modulaires, flexibles et clés en main, permettant aux entreprises de s’installer rapidement et de lancer leur production sans délai dans la zone industrielle. D’une superficie totale bâtie de 6.325 m² sur un terrain de 9.690 m², chaque bâtiment modulable variera entre 300 et 650 m².
Le dispositif offrira aux entreprises une solution locative compétitive, réduisant leurs charges initiales et facilitant leur développement, avec la possibilité, en cas de succès, d’investir ensuite dans leurs propres unités industrielles. «Ces infrastructures offriront aux PME industrielles une solution locative compétitive, leur permettant de réduire significativement leurs charges d’investissement initiales et de concentrer leurs ressources sur le développement de leurs activités», apprend-on dans ce sens. Et de préciser que «Grâce à ce dispositif temporaire, les entreprises pourront élargir rapidement leur capacité de production et accéder immédiatement au marché, sans avoir à mobiliser d’importants capitaux.
Si leurs produits ou services rencontrent le succès durant cette phase d’accélération, elles pourront envisager d’investir dans la construction de leurs propres usines et bureaux, consolidant ainsi leur implantation à long terme». Il est à noter que le projet s’inscrit dans le cadre du Plan d’accélération industrielle et de la stratégie nationale d’investissement, visant à générer 500.000 emplois et à attirer 550 milliards de dirhams d’investissements privés d’ici 2026, tout en capitalisant sur la relocalisation des chaînes de valeur mondiales.














