Archéologie
Le savoir-faire lié à l’usage de l’arganier trouve ses racines dans la région d’Essaouira il y a plus de 150.000 ans, ont affirmé à la Cité des Alizés des experts en archéologie réunis lors d’une conférence scientifique organisée récemment à Bayt Dakira.
Initiée par l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine (Insap), en coordination avec l’Association Essaouira-Mogador et la direction provinciale de la culture, cette rencontre a été rehaussée par la présence du conseiller de SM le Roi et président fondateur de l’Association Essaouira-Mogador, André Azoulay, ainsi que de plusieurs personnalités issues des sphères scientifique, académique et culturelle. Elle a mis en lumière l’ancienneté exceptionnelle du territoire d’Essaouira et les traces fascinantes de l’exploitation préhistorique de l’arganier, révélant une histoire humaine et culturelle d’une profondeur rare.
Ces nouveaux résultats viennent actualiser et compléter les données publiées en 2024, issues des fouilles menées sur les sites emblématiques de Bizmoune et Jbel Lahdid (province d’Essaouira), où avaient déjà été découverts les plus anciens objets de parure connus au monde, datant de 142.000 à 150.000 ans. Ainsi, les recherches menées depuis ont permis de mieux comprendre la densité de peuplement du territoire, la diversité et l’ancienneté des objets de parure, ainsi que l’exploitation systématique et durable de l’arganier par les populations préhistoriques, offrant un panorama plus complet de la longue histoire humaine dans la région d’Essaouira.













