Economie

France : les intentions d’embauche en 2006 en baisse

En 2006, le nombre de projets de recrutement (1.200.000) s’annonce en baisse (-2,3%), un peu plus fortement qu’en 2005 (-1,6%), mais endeçà de 2003 (-9,2%) et 2004 (-9,8%), selon l’enquête rendu publique jeudi, sur l’évaluation des besoins en main-d’oeuvre (BMO) des entreprises, réalisée par l’Unedic et le Credoc. Cette baisse est due essentiellement à celle prévue par les entreprises de moins de cinquante salariés.
Le CNE (contrat nouvelle embauche) est destiné à une grande partie d’entre elles, qui ont vingt salariés et moins. Les projets de recrutements augmentent en revanche avec la taille de l’entreprise, à partir de 50 salariés. Les métiers de services, avec ceux du bâtiment et de l’informatique sont en tête des intentions d’embauche des entreprises en 2006, mais la moitié des recrutements devraient se heurter à des difficultés. Plus de six projets de recrutement sur dix concernent les services. Les employés de l’hôtellerie et de la restauration (près de 100.000) et les agents d’entretien (72.600) sont en tête des profils les plus recherchés.
Les services à la collectivité (animateurs socioculturels, assistantes maternelles … ) arrivent ensuite. Dans ces secteurs, les recrutements concernent, pour la moitié d’entre eux, des saisonniers.
Les employeurs auront aussi besoin de recruter dans certains secteurs du commerce et de la réparation (caissiers, représentants…) et dans le bâtiment et la construction (maçons qualifiés surtout). Mais, et c’est une nouveauté, en 2006, les intentions d’embauche sont également importantes pour les ingénieurs informaticiens et les cadres commerciaux. Dans l’industrie, la filière aéronautique est prometteuse et tire vers le haut les intentions d’embauche. Au total, les entreprises ont déclaré 1.195.400 intentions d’embauche, mais près de la moitié de ces recrutements s’annoncent difficiles, faute de candidats. Les petites entreprises sont celles qui auront le plus de mal à recruter. Les offres non pourvues concerneront, sans surprise, certains métiers du bâtiment (maçons, plâtriers, charpentiers …), des services (cuisiniers) et des fonctions médico-sociales (aides-soignants).

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