Economie

Événement : SIAGRIM : Meknès réussit son salon

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Au-delà de l’intérêt indéniable que revêt le 1er Salon international de l’agriculture au Maroc, le site sur lequel ce Salon se tient n’a pas laissé indifférent le commun des visiteurs. Erigé au cœur des célèbres greniers à blé de Moulay Ismaïl, à proximité du lac artificiel que le Sultan a bâti à la fin du XVIIème siècle, ce site, chargé de mémoire et d’émotions, respire une beauté inégalable. Elevés par celui que l’on surnommait le « Louis XIV  marocain », les greniers de Moulay Ismaïl, comme leur nom l’indique, étaient destinés à cacher les récoltes de blé. En se donnant rendez-vous sur ce site, les 491 exposants, marocains et étrangers compris, devraient se sentir dans leur « élément ».  Un symbole historique fort vient se mettre au service d’un 1er rendez-vous international autour de l’agriculture au Maroc, consacrant ainsi un choix, qui certes ne date pas d’aujourd’hui, mais qui est aujourd’hui davantage mis en relief au profit de la Région Meknès-Tafilalet, et du Royaume du Maroc en général. C’est dans ce très beau cadre historique que plusieurs professionnels de l’agriculture, dont des étrangers venus d’une quinzaine de pays, ont dressé, depuis jeudi dernier, plusieurs gros chapiteaux, ainsi que des tentes caïdales.  Un petit village où les 16 Régions que compte le Royaume viennent non seulement étaler leurs richesses agricoles respectives, mais aussi échanger informations, expertises et autre savoir sur les techniques de production, et communiquer avec leurs homologues étrangers dans l’espoir d’éventuels accords de coopération.
Outre la Région hôte de cette grand-messe, Meknès-Tafilalet, qui tient une place de choix au Salon, conformément à ses grandes capacités de production (54% des peaux marocaines, 33% de l’oignon, et 22% des dattes), la Région Souss Massa Draâ occupe également une superficie à la mesure de sa réputation de grand producteur des primeurs, et autres denrées agricoles rares telles que le safran, le caroubier, le câprier, ou plus encore le figuier de barbarie.
Des produits aussi variés que la nature contrastée de ce très beau pays (neige, désert, montagnes, plaines, etc). Ces produits, aussi divers soient-ils, sont présentés de manière à les mettre en valeur. Les présentoirs, ainsi que leur disposition, reflètent le souci de professionnalisme et une implacable volonté de garantir à cette 1ère édition un succès incontesté.
Seulement voilà, en dépit de tous ces efforts, il faut reconnaître que cette grand-messe a péché par un manque patent de communication. Selon un organisateur, l’agence à laquelle devrait incomber cette tâche, n’aurait pas honoré ses engagements. Une faille, et pas des moindres, puisque le succès d’une manifestation comme le SIAGRIM dépend principalement du travail de communication.

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