Driss Chahtane, directeur de l’hebdomadaire arabophone Al Michaâl, avait été condamné en première instance le 30 juin 2005 à un an de prison avec sursis et à 100.000 dirhams (9.000 euros) d’amende.
Dans son numéro 27, paru fin de mai 2005, Al Michaâl avait publié une caricature et un article satirique commentant la vie privée du président Bouteflika, jugés "diffamatoires" par l’accusation.
Lors de la dernière audience, les cinq avocats du journal avaient refusé de plaider et s’étaient retirés car, selon eux, les "conditions d’un procès équitable et le respect des droits de la défense n’étaient pas garantis".