Economie

High-tech : Bellanger : «Nous sommes au service des inventeurs»

© D.R

Aujourd’hui Le Maroc : Tout d’abord présentez nous «Scientific Facilitors». Quels sont sa mission et ses objectifs ?
Stéphan Bellanger : «Scientific Facilitors» est leader européen de l’accompagnement de l’innovation. Il s’appuie sur les moyens de la société à capital risque «Sainte Sophie». Nous sommes au service des particuliers et des entreprises qui souhaitent valider et protéger leurs innovations, trouver les financements nécessaires et développer leur projet d’innovation. Nous gagnons de l’argent et sommes fiers d’en faire gagner beaucoup à nos clients inventeurs. Il n’y a pas de honte à tirer profit du fruit de sa création. Au contraire, c’est très sain, au Maroc comme ailleurs.

«Scientific Facilitors» vient de signer un contrat de collaboration avec Abdessaid Cherkaoui, expert reconnu en matière de propriété intellectuelle. Qu’attendez-vous de cet accord et des inventeurs marocains ?
Les inventeurs marocains sont très prolixes et certaines de leurs inventions auxquelles nous nous sommes intéressées représentent de très belles réussites économiques. En collaborant désormais avec Abdessaid Cherkaoui, nous entendons donner leur chance à plus d’inventeurs. Je pense à ceux qui ont besoin d’avoir un « grand frère » auprès d’eux pour les aider, les protéger et les informer. En outre, le Maroc connaît, depuis quelques années, un développement spectaculaire. Tous les maillons de la chaîne économique marocaine semblent se professionnaliser et se renforcer. C’est clair pour moi, le Maroc, sous une administration dynamisée par son jeune Roi, se prépare pour de grands enjeux économiques.
Ainsi, il me paraît judicieux de tout faire pour intégrer les services de notre modeste groupe «Scientific Facilitors» dans l’ambitieuse, mais très réaliste politique de développement que je constate au Maroc.

Concrètement, comment vous allez accompagner les jeunes inventeurs marocains ?
Désormais, n’importe quel inventeur du Maghreb ou du monde arabe, quel que soit son statut, pourra se rapprocher de Abdessaid Cherkaoui, notre directeur au Monde arabe, pour passer de l’idée au chiffre d’affaires. Il ne lui sera demandé qu’une modeste participation aux frais de dossier. Ensuite, son projet sera totalement pris en charge. Une protection intellectuelle internationale sera établie. S’il n’a pas encore de brevet, il lui en sera déposé un depuis la France. Une société de droit français sera constituée pour la mise au point, puis l’exploitation de son brevet. Il recevra une part du capital de cette société en partenariat avec M. Cherkaoui qui défendra ses intérêts. Ensuite, il recevra contractuellement une redevance calculée en fonction du chiffre d’affaires généré par son invention. «Scientific Facilitors» et «Sainte Sophie» organiseront enfin la pré-industrialisation de l’invention (études techniques, modélisation 3D, prototypes, etc.)

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