Economie

Automobile : France : La hausse du pétrole fait chuter la circulation

Alors que la circulation automobile augmentait en moyenne de 2% par an au cours des années 1990, elle s’est stabilisée en 2004 et a diminué de 1,4% en 2005, selon cette étude du Service économie, statistique et prospective (SESP) du ministère. «Le ralentissement global de la circulation automobile, observé depuis 2001, se produit sur les courts trajets», souligne l’étude.
Le trafic sur le réseau autoroutier continue de croître (+2,3% par an sur la période 2001-2005) même si cette croissance ralentit en 2005 (+0,6%). «Les ménages ajustent leurs comportements face à la hausse des prix des carburants», explique le SESP qui rappelle que le prix du carburant à la pompe a augmenté de 24% sur la période 2004-2005. Le poids des dépenses d’utilisation de la voiture dans le budget des ménages reste toutefois stable, autour de 9%, en raison de la baisse en volume de la consommation de carburants (-0,8% par an environ sur la période 1999-2005).
Cette diminution de la consommation de carburant s’explique par une baisse de la consommation des voitures (6,91 litres pour 100 km en 2005 contre 8,2 en 1990) et par la réduction de leur vitesse moyenne par les conducteurs (81,3 km/h en 2005 contre 89,5 km/h en 2002). Alors que la voiture continue d’assurer 83% des «transports intérieurs de voyageurs», les transports collectifs progressent fortement. Ils avaient connu un mouvement de désaffection au début des années 1990 qui avait culminé en 1995 avec les grandes grèves dans le secteur. L’utilisation des transports collectifs urbains, tous modes confondus, a progressé de 3,4% par an entre 1996 et 2005. La hausse atteint même 4,1% par an en région parisienne. Ce regain de faveur des transports en commun s’explique en partie par une «politique de tarification favorable». Les tarifs des transports en commun ont augmenté de 1,8% par an en moyenne depuis 1999, soit à peine plus vite que l’inflation (+1,5%), selon l’étude du SESP.
Le transport collectif régional, qui regroupe les TER, le RER et les autocars interurbains, a progressé de 2,7% par an entre 1996 et 2005.
En ce qui concerne le rail, le succès du TGV explique la forte progression sur les longs trajets (+2,8% par an en voyageurs par kilomètre). L’utilisation du TGV progresse de 6,2% par an depuis 1996 alors que le transport sur les autres grandes lignes décline.
«Le TGV concurrence l’avion sur des trajets de plus en plus longs», souligne l’étude. «Le TGV sud-est gagne des parts de marché sur les lignes aériennes à destination de Marseille, Montpellier et Nice, en particulier grâce à la mise en place du TGV Méditerranée en 2001», note le SESP. 

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