Economie

Transports : Comanav : Karia réplique à Ibrahimi

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Suite à l’interview que vous avez publiée dans votre numéro du 17 au 19 novembre 2006, pages 4 et 5, nous vous prions de trouver ci-après un recadrage de certains points réajustant les faits dans leur contexte réel.
Point 1 : L’accord intervenu entre les Stevedores formant le consortium Consorport n’est pas un accord de principe, mais une lettre d’intention effective dûment signée par les présidents des groupements IMTC et Comanav, en présence du ministre de tutelle et dont le conseil de surveillance et directoire ont été indiqués selon les instructions du ministre.
Les procédures de constitution ont été entamées par un cabinet de conseil objet d’un contrat dûment signé par IMTC et Comanav, et le processus de constitution est à sa phase finale.
Point 2 : Contrairement à ce qui a été avancé dans votre interview, la TANC et EMM ne se sont jamais retirés du processus, mais sont, plutôt, toujours attachés à la société Consorport.
En revanche, avec ces déclarations, nous estimons que c’est le groupement Comanav qui se sépare des autres membres de Consorport en faillant à ses obligations et engagements contractés par lettre d’intention du 13 avril 2006.
Nous vous confirmons, encore une fois, que valeur aujourd’hui, TANC et EMM restent attachés à la société Consorport en la considérant toujours existante et non pas abandonnée, tant qu’aucune des parties ne l’a officiellement dénoncée, pour des raisons valables, selon les formes de notifications légales en vigueur, et sachant que la lettre d’intention en question a été établie en tenant compte des intérêts des deux groupements, de la situation sociale des ouvriers portuaires ; il n’a jamais été question ni de départ volontaire ni de plan social.
Point3 :  Selon les propos cités dans votre interview, une autre société dénommée Somaport doit être créée pour se substituer à Consorport.
Nous ignorons complètement la création de cette nouvelle société, puisque jamais personne ne nous a signalé sa constitution ou nous a demandé d’y adhérer sachant qu’on est lié à Consorport.
Point4 :  Concernant la garantie de travail pour près de 1090 personnes et les déclarations citées dans votre interview, nous considérons ces dernières comme la preuve et la reconnaissance irréfutable que le portefeuille accepté est démesuré par rapport au marché de l’emploi.
En effet, le business-plan prévoit l’emploi de 650 personnes et le reste sera garanti par l’Etat. Cela veut-il dire que ces personnes seront payées sans travailler et jusqu’à quand, puisque le portefeuille prévu être accepté est inférieur à la main-d’oeuvre existante ?
Point5 :  Comme déjà annoncé, les Stevedores privés réitèrent leur position pour l’application de la loi dans son esprit et ses objectifs, notamment la concurrence loyale et équilibrée, ainsi que l’encouragement des initiatives privées les dotant des mêmes moyens.
A la lumière de ce qui précède, nous vous demandons de bien vouloir apporter à vos fidèles lecteurs ces éclaircissements, et publier le ci-joint courrier adressé par TANC et EMM au ministre en date du 13 novembre 2006 ; ceci dans le cadre du respect des droits de l’information authentique et objective.

CAPT Mohamed Karia, président du groupe IMTC

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