Une baisse pour la clientèle italienne et britannique, une montée en puissance de marchés étrangers moins importants (Turquie, Portugal, Europe de l’Est, etc.) : c’est la tendance qui ressort pour le tourisme azuréen en 2006. Le baromètre du tourisme de la Côte d’Azur note ainsi qu’en 2006, le poids relatif de la clientèle italienne et britannique s’est quelque peu réduit, même si ces deux marchés restent de loin les principaux émetteurs de visiteurs étrangers. Italiens et Britanniques représentaient en effet près de 40% du total des nuitées étrangères en hôtels et résidences de tourisme en 2004 et 2005, mais leur part est redescendue à 36% en 2006, soit le niveau de l’année 1993.
Cette évolution, est-il remarqué, s’explique par un tassement de la demande au départ de ces deux marchés, mais aussi par la montée en puissance d’autres marchés étrangers. On note ainsi, sur l’année 2006, un quasi doublement de l’émission au départ de Turquie, une hausse de l’ordre de 30% pour les marchés d’Europe de l’Est, d’environ 20% pour les marchés Portugal, Grèce et Pays-Bas et de 10% pour l’Espagne et l’Asie hors Japon. Quant au marché allemand, le 3ème en importance pour la destination, il affiche une progression appréciable de 5% du total des nuitées, et présente un bon potentiel de croissance à court terme.