Editorial

Petit bonjour

Les ripoux de la deuxième Chambre du Parlement peuvent souffler. Ceux d’entre eux qui étaient impliqués dans le trafic électoral –achat de voix – voient leurs condamnations réduites en appel. Les amendes demeurent. Les peines fermes de prison sont atténuées par un sursis bienvenu et consensuel. Mais, ce qui reste, et c’est le plus important aux yeux de l’opinion publique, c’est l’éloignement des indélicats de la vie politique. Celui de Safi, par exemple, est exclu pour deux mandats successifs. Un répit démocratique, voire une pause biologique en attendant l’extinction progressive de cette race d’élus. Cependant, il faut reconnaître que la polémique – sur une pseudo-discrimination des poursuites et une prétendue non-proportionnalité des peines – qui a entouré ces affaires était aussi malsaine que les affaires elles-mêmes. Du procès d’une classe politique exténuée, par des dizaines d’années d’heures de vol, on est passé allègrement au procès d’une justice qui n’en peut mais. Là, les choses sont cadrées, proportionnelles et non-discriminatoires. Du balai ! Quand ces politicards véreux reviendront aux affaires – s’ils reviennent un jour –, ils ne retrouveront plus leur Maroc. Il aura tout simplement changé.

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