Société

La jeunesse de l’USFP fait peau neuve

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La jeunesse de l’USFP tient son septième congrès national à partir de ce mardi, à Bouznika, sous le thème "La participation des jeunes, une garantie pour un avenir démocratique". Selon des sources du comité préparatoire de ce congrès, l’une des principales nouveautés est le fait que toute personne âgée de 30 ans révolus n’aura pas le droit de faire partie des instances de la Chabiba, que ce soit au niveau central ou local. Selon Soufiane Khairate, membre du bureau national sortant et du comité préparatoire, il s’agit simplement de la concrétisation de l’une des décisions du sixième congrès. C’est ce qui revient à dire que tout militant de l’USFP âgé de plus de 30 ans n’aura pas le droit de siéger à ce congrès. Du nouveau, il y en aura également au niveau des instances de la jeunesse de l’USFP puisque ce septième congrès devra valider la création d’un bureau national élargi composé de 31 membres au lieu de 15 et qui seront directement élus par les congressistes. C’est aux membres de ce bureau national que revient la charge d’élire un secrétariat national composé de 11 membres dont le secrétaire national. La jeunesse Ittihadie prend également exemple sur les instances du parti en mettant en place un conseil national (instance législative) composé, entre autres, des représentants des 264 sections disséminées à travers le Royaume. Cette nouvelle instance viendra remplacer la commission administrative.
Outre le volet organisationnel, discuté lors de ce congrès, les jeunes de l’USFP prévoient de se pencher, au sein d’ateliers et de commissions, sur de non moins importantes thématiques et principalement l’action associative, l’emploi et l’enseignement. Selon les statistiques élaborées au niveau du comité préparatoire, les 1033 jeunes militants présents à ce congrès sont âgés, à raison de 42 %, entre 18 et 25 ans. L’élément masculin en représente 83 % au moment où les étudiants fournissent le principal contingent avec 41 % de tous les congressistes. Selon les nouvelles orientations de la Chabiba, ni Soufiane Khairate, ni Hassan Tarik et encore moins Mohamed Ghouddane, soit les trois secrétaires nationaux qui se sont succédé au poste entre le sixième et le septième congrès, n’auront le droit de postuler de nouveau. Hassan Tarik, rappelle-t-on, avait démissionné pour protester contre l’immixtion de la direction du parti dans les affaires de la Chabiba pour obtenir un congrès "sans surprises et sur mesure". Il a présenté sa démission suite à d’infructueuses tractations pour contourner une crise qui a duré pendant plusieurs mois. Cette même crise s’est notamment sentie au niveau du Grand Casablanca avec la mise en place de structures qualifiées de "parallèles" par les jeunes militants du parti de Mohamed Elyazghi. Hassan Tarik et ses camarades démissionnaires du bureau national avaient décidé de ne pas prendre part au comité central des 5 et 6 novembre 2006. Mohamed Ghouddane, lui, a été désigné pour prendre la relève, le temps de préparer le septième congrès.

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