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Journée marocaine au Sénat espagnol

Le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, a magistralement fait face à une rafale de questions ayant trait aux relations entre le Maroc et l’Espagne devant le Sénat, jeudi dernier.
Accusé par certains membres de la Chambre haute du Parlement espagnol de s’être «aligné sur la position marocaine aux dépens des droits des Sahraouis», M. Moratinos a répondu que son gouvernement «n’est pas tenu de prendre parti pour le Polisario mais pour le peuple sahraoui». Le chef de la diplomatie espagnole a indiqué que certains membres du Sénat font une confusion entre le fait de s’attacher au droit de la population sahraouie à l’autodétermination et la reconnaissance de la chimérique république créée par le Polisario. «On ne peut pas revendiquer le libre exercice de l’autodétermination et, au même temps, reconnaître un Etat, car la population sahraouie ne s’est pas encore exprimée», a déclaré M. Moratinos.
Mais le thème du Sahara n’était pas l’unique sujet concernant le Maroc sur lequel le responsable espagnol avait été interrogé par les dizaines de sénateurs qui se sont succédé à la tribune, le 26 avril. Le diplomate espagnol a aussi été interpellé sur la question de la délimitation des frontières maritimes entre le Maroc et les Îles Canaries. Il faut rappeler qu’une commission technique mixte, qui a été créée pour se pencher sur cette question, a tenu 8 réunions depuis janvier 2003 et que la dernière réunion remonte à 2005. Faisant suite à la demande des sénateurs de l’archipel, le chef de la diplomatie espagnole a promis de transmettre au Maroc la volonté de l’Espagne de réunir  très prochainement ladite commission.
M. Moratinos ne sera pas l’unique ministre bombardé de questions sur le Maroc. Les Canariens reviendront à la charge mais contre le ministre de l’Industrie, Joan Clos, à qui ils demanderont d’expliquer les mesures prises par le gouvernement central suite à l’annonce par son homologue marocain de son intention de construire une centrale nucléaire «à quelque 200 km de l’archipel». M.Clos a répondu que son gouvernement fera tout son possible pour que la future centrale nucléaire marocaine soit de la troisième ou quatrième génération qui sont de sécurité passive». Ce qui signifie qu’en cas de problème, elles s’arrêtent automatiquement. «Tout ce que nous pouvons faire dans le cadre de la coopération entre l’Espagne et le Maroc pour que ce soit une centrale nucléaire de nouvelle technologie, nous le ferons, même si c’est plus cher», a indiqué le ministre espagnol, tout en précisant que tout se fera dans le cadre du respect de la souveraineté marocaine.

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