La musique urbaine sera en fête le 24 mai à Meknès. Ce style de plus en plus en vogue au Maroc sera célébré lors de l’événement «l’Urban Live II» le 24 mai à l’Institut français de la ville. Organisé par l’association Urban Style présidée par Lahmini Hakim, «l’Urban Live » en est à sa deuxième édition. Les membres de cette structure créée en novembre 2004 veulent promouvoir leur vision du hip hop et du rap. Pour eux, il s’agit de toute une culture et non pas d’un phénomène de mode ou de foire. «Nous souhaitons forger l’identité atypique de la culture urbaine, loin des stéréotypes figés», confie Amine Amara, le secrétaire général de l’association. Après avoir invité quatre groupes l’année dernière dont K Libre, Casa crew et Fez City Clan, les organisateurs voient grand cette année et font appel à neuf formations en plus d’un spécialiste des Platines: Dj Hak’s. La sélection des artistes s’est effectuée au gré des rencontres et des connaissances de l’association. «Nous connaissons la plupart des groupes qui se produiront le 24 mai. Lorsque nous leur demandons d’animer un concert, ils acceptent avec plaisir», indique Amine Amara à ALM. Résumé de l’histoire, les groupes invités à l’Urban Live II feront du bénévolat. Ils ne seront pas rémunérés pour leurs prestations. Le public, quant à lui devra débourser 20 DH pour assister au spectacle d’une durée de 2 heures et demie. Les organisateurs affirment que le choix de l’entrée payante a été fait pour des besoins de logistique. «Nous aurions aimé que l’accès à tous les concerts de l’Urban Live soit gratuit, mais vu que le spectacle se déroule dans un espace fermé, nous avons eu peur d’êtres débordés», ajoute le secrétaire général de l’association.
Cette structure est la représentante exclusive au Maroc de son homologue anglaise «London Urban Style association» considérée comme l’une des plus grandes et des plus influentes associations dans ce domaine en Grande-Bretagne. Au Maroc, elle organise des ateliers d’écriture musicale et de djiing. Mais L’Urban Live II reste son activité phare. «Nous multiplions tous les efforts pour ce spectacle qui connaît un succès grandissant auprès des jeunes», souligne Amine Amara. Ce dernier n’oublie pas de préciser que l’association, dont il est membre actif, a lancé cette activité depuis 2004. Mais, sous une autre forme. La manifestation s’intitulait First Station. Les organisateurs s’en rappellent comme si c’était hier. «A l’époque, il y avait des demandes d’achat de 700 places alors que nous avions uniquement 350 places», se remémore le secrétaire général. L’engouement des jeunes pour cet événement les aurait encouragés à en faire un rendez-vous annuel avec la présence de plus de groupes et d’artistes.