Phase II du programme intégré modulaire

Le Maroc et l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) ont signé un accort portant sur la mise en place de la deuxième phase du Programme intégré modulaire. Doté d’une enveloppe de 17,5 millions de dollars, ce programme couvre la période 2007-2011.
La 2ème phase du PIM pour le Maroc vise à «consolider les acquis de la première phase en vue de mieux accompagner le Maroc dans ses efforts de modernisation du tissu industriel et à contribuer à la réalisation des objectifs de l’INDH», souligne-t-on.
Il se donne également pour objectif d’apporter un appui aux «efforts entrepris par le gouvernement, le secteur privé et la société civile pour assurer au Maroc une croissance économique durable dans le cadre de la stratégie de développement industriel (plan Emergence) et de l’INDH».
Le PIM, dans sa deuxième phase comprend trois axes. Il s’agit du développement rural et du renforcement des capacités de production, de la modernisation du secteur industriel et l’amélioration de la compétitivité ainsi que de la « performance énergie et environnement ».
Selon Salaheddine Mezouar, ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Mise à niveau de l’économie, la 2ème phase du PIM «permettra de reproduire et généraliser les expériences réussies au niveau de la première phase».
En ce sens fait-il noter, la trituration de l’huile d’olives, le séchage des figues et l’artisanat constituent des expériences réussies au niveau du PIM-I. «Nous voulons (les) multiplier à travers les différentes régions du Maroc», a-t-il précisé.
Le ministre a également souligné l’importance de la coopération Sud-Sud et le partenariat avec les pays en développement, notamment en Afrique, qui, selon lui, constituent l’un des axes majeurs dans les relations entre le Maroc et l’ONUDI dans les années à venir. D’autre part, pour l’ONUDI, le partenariat avec le Maroc s’est renforcé au fil du temps, notamment ces dernières années, qui sont marquées par un changement profond de l’économie nationale. Et le Maroc dispose, en ce sens, de « stratégies claires » qui facilitent le travail pour concevoir des projets qui répondent aux besoins aussi bien du gouvernement que des entrepreneurs.